Grande voie d’eau et de verdure, le canal de Nantes à Brest est l’un des principaux atouts charme du Centre Bretagne. Construit à des fins stratégiques puis économiques, sa vocation est aujourd’hui essentiellement touristique. D’autant que le tronçon Rohan-Pontivy en est l’un des plus beaux…
360 km de Nantes à Brest. 24 km entre Rohan et Pontivy. Et, au risque de passer pour des chauvins, sûrement l’un des plus beaux tronçons du canal initié par Napoléon Ier. Un ouvrage d’art, témoin de l’histoire du Centre Bretagne et qui sert aujourd’hui de colonne vertébrale à son développement touristique. D’ailleurs, n’est-ce pas sur la péniche Duchesse-Anne, elle-même amarrée sur le canal, que l’office de tourisme de Pontivy Communauté est installé ? Tout un symbole…
Si la partie Rohan-Pontivy du canal est aussi belle, c’est aux trésors d’ingéniosité technique déployés pour sa construction qu’elle le doit (pages 6 et 7). À cet endroit, le bief de partage d’Hilvern relie la vallée de l’Oust à celle du Blavet et, sur un peu plus de 20 km, ce ne sont pas moins de 54 écluses qui se succèdent. Parfois distantes de dizaines de mètres seulement, comme aux étangs du Roz où ces ouvrages offrent un spectaculaire alignement en cascade. Plus particulièrement encore en cette période printanière où la nature s’embellit.
Quand on parle de nature… Tout du long de ce ruban d’eau, c’est un autre patrimoine que la région Bretagne, propriétaire du canal depuis 2008, a voulu mettre en avant. Arboré celui-là ! Entre Gueltas et Pontivy, pas moins d’une vingtaine d’essences d’arbres, ont été repérés pour leur rareté ou leurs formes étonnantes. Un sentier d’interprétation mène de noyers noirs en chênes pédonculés, d’érables sycomores en métaséquoia… Un bon prétexte pour une balade familiale et pédagogique (page 10).
Un atout charme à redécouvrir, à pied ou à vélo
Longtemps endormies, les maisons éclusières, elles aussi, retrouvent une seconde vie… et toujours pour mieux répondre à la nouvelle vocation touristique du canal. Leur renaissance s’inscrit dans le cadre d’appels à projets lancés par la Région pour voir se développer dans ce patrimoine bâti fluvial des activités à destination des usagers du canal. Les maisons éclusières du Guer, à Rohan, ou de La Haye, à Noyal-Pontivy, sont ainsi devenues des gîtes d’étape et haltes « bien-être » ou pique-nique très sympa ! (Pages 8 et 9)
Indissociable du paysage du Centre Bretagne et loin de la frénésie de la côte, le canal de Nantes à Brest fait résolument rimer tranquillité avec activités. Les locaux seraient d’ailleurs bien avisés de redécouvrir l’incontestable atout charme de leur territoire. À pied ou à vélo, et pourquoi pas électrique en location à l’office de tourisme de Pontivy-Communauté. En un coup de pédale, vous vous retrouvez propulsés sur ses chemins de halage reconvertis en voie verte. Reste à ajuster votre vitesse, low, médium ou high…
De Rohan à Pontivy, qu’est-ce qu’il écluse, ce canal !
Réalisée entre 1824 et 1838, la partie du canal de Nantes à Brest qui relie Rohan à Pontivy apparaît bien particulière. La tranchée qui relie l’Oust au Blavet compte en effet la plus grande densité d’écluses sur l’ensemble du canal : 56 sur une distance de 24 km.
Un canal en Bretagne ! L’idée remonte au milieu du XVIIIe siècle et émane de François-Joseph de Kersauson. En 1746, ce représentant de la noblesse présente en effet aux états de Bretagne son premier « Mémoire sur la canalisation de la province ». L’homme y voit d’abord un intérêt économique puisque « l’ouverture de ce canal réveillera l’industrie de toute la partie haute de la Bretagne ». Il y développe également des avantages stratégiques, notamment face à la puissance maritime de l’Angleterre.
Un demi siècle plus tard, c’est justement cette raison qui va inciter Napoléon Ier, à ressortir le projet des cartons. Le chantier est d’envergure ! Entre Nantes et Brest, il va falloir canaliser huit rivières et franchir trois « montagnes ». La plus haute des trois est aussi la plus connue, c’est la tranchée de Glomel. Longue de 24 km, celle devant rejoindre Rohan à Pontivy apparaît également comme un chantier titanesque.
Un tracé contesté
En 1804, l’ingénieur Guy-Joseph Bouessel est chargé de réaliser une étude « pour reconnaître et indiquer le point de partage par lequel il convient de faire la jonction entre l’Oust et le Blavet ». À partir de Rohan, l’ingénieur propose « de remonter le ruisseau de Boju jusqu’au point de partage d’Hilvern avant de descendre dans le Blavet, à Pontivy ». Ce n’est sans doute pas le parcours le plus aisé, mais sous l’Empire, il semble impossible d’envisager que le canal n’aboutisse par au coeur de la future Napoléonville ! Le projet restera toutefois sur le papier. L’Empire a alors d’autres préoccupations…
La monarchie a été restaurée et Louis XVIII installé sur le trône, lorsqu’en 1822, le projet du canal est réactivé. Chargé de reprendre les études et surtout d’engager la construction, l’ingénieur Lenglier conteste avec prudence le tracé de son prédécesseur. Nous sommes en temps de paix et le rôle stratégique du canal envisagé sous l’Empire n’a plus lieu d’être. Il faut donner au canal des objectifs économiques aussi bien dans son exécution que dans les nouveaux enjeux de son utilisation au service de la province. L’ingénieur se veut pragmatique et estime que le passage par Pontivy apparaît comme le plus contraignant et le plus coûteux. Lui préférerait en effet un tracé d’un peu plus de 60 km reliant l’abbaye de Bon Repos à Hilvern, et permettant d’amener les eaux du Blavet vers l’Oust, à Saint-Samson, et d’effectuer au passage, l’économie de la construction d’une soixantaine d’écluses !
Son projet ne sera pas retenu et c’est finalement celui imaginé par Bouessel qui sera mis en chantier, à partir de 1824. La majorité du parcours est plat et il suffit d’ouvrir un canal de pleine section. S’agissant du bief de partage des eaux qui s’étend sur 5 km, entre Bel Air et Keroret, le schiste alterne en revanche avec l’argile et la tâche est moins aisée.
24 km et 54 écluses
Surtout, deux gros autres chantiers doivent être également engagés : la construction de 54 écluses sur une distance de 24 km et la réalisation de la rigole d’Hilvern qui doit permettre d’alimenter le bief en eau, depuis l’étang de Bosméléac (Ici et Là N° 9). Les travaux vont durer 14 ans et seront achevés au cours de l’été 1838… Soit quatre ans avant l’ouverture intégrale du canal de Nantes à Brest à la navigation.
La multiplication des écluses, avec notamment les échelles d’Hilvern et du Roz, ne facilitent pas la navigation. Si une journée de marche suffit pour rejoindre Pontivy depuis Rohan, il en faut deux en bateau ! Pendant des décennies pourtant, la batellerie bretonne va assurer à cette voie d’eau une vocation commerciale avec le transport de marchandises. La construction de routes et le développement des voies ferrées vont toutefois lentement engendrer le déclin des activités de transport sur le canal. La construction du barrage de Guerlédan, à la fin des années 1920, va en précipiter la fin.
Le canal en quelques dates
1746 : le comte François-Joseph de Kersauson initie un premier projet de canal de Nantes à Brest.
1804 : l’ingénieur Guy-Joseph Bouessel est chargé d’étudier la possibilité d’établir une navigation intérieure entre Nantes et Brest.
1822 : création de la Compagnie des canaux de Bretagne et reprise des travaux engagés sous l’Empire.
1824 : début des travaux de la tranchée d’Hilvern entre Pontivy et Rohan.
1838 : fin des travaux de la tranchée d’Hilvern.
1842 : ouverture du canal de Nantes à Brest à la navigation.
1928 : construction du barrage de Guerlédan.
Le relais 103, un refuge pour les randonneurs
La maison éclusière de La Haye, à Noyal-Pontivy, a été réhabilitée par Paola Camoletto. Italienne d’origine, elle a voulu appliquer le principe d’un refuge de haute-montagne au bord du canal.
C’est ce qu’on appelle un heureux concours de circonstances. Engagée comme éclusière-vacataire pour la saison touristique 2013, Paola Camoletto est alors affectée à La Haye, sur la commune de Noyal-Pontivy. « Je n’arrêtais pas de regarder la maison abandonnée située face à l’écluse et je me disais qu’il y avait vraiment quelque chose à y faire », se souvient cette Italienne, à l’accent chantant. Le même été, le conseil régional de Bretagne lance un appel à projet visant à valoriser et faire revivre ce patrimoine bâti fluvial en y développant de nouvelles activités culturelles et touristiques. Paola tente sa chance, sa proposition est retenue dès septembre suivant…
« Mon idée était simple : appliquer le principe du refuge de haute-montagne, mais au bord du canal », dévoile Paola. La native de Turin sait de quoi elle parle : elle a travaillé une dizaine d’années dans les gîtes d’altitude des Alpes italiennes et françaises.
Trois chambres ont ainsi été aménagées à l’étage de cette maison de 70 m², qui peuvent accueillir jusqu’à huit personnes. Un salon, une salle de bain et un coin cuisine occupent le rez-de-chaussée. En plus du gîte, le Relais 103, nouveau nom de cette maison éclusière située à seulement 3 km au nord de Pontivy, propose aussi une armoire-épicerie de produits secs (pâtes, gâteaux…), en dépannage et un service de vente de boissons, chaudes ou froides.
Aux beaux jours, une tonnelle est montée sur la terrasse devant la maison, et sous laquelle tous les usagers du canal, dormeurs ou pas, peuvent faire une petite halte. Pour les groupes d’au moins six personnes, Paola propose même d’y organiser un barbecue, à base de bons produits locaux : saucisses, chorizo, poitrine fumée de chez Lavandier ; fromages de vache, chèvre ou brebis au magasin de producteur du lycée du Gros-Chêne, à Pontivy, ou encore confiture d’échalote de la Fée Légumes. L’Italienne se charge aussi du café, autant dire qu’on ne boit pas ici du jus de chaussette…
Des projets pour sa maison
Le Relais 103 entame sa troisième saison pour laquelle des réservations sont déjà prises. « Cela n’a pas été simple à mettre en place mais c’est une super expérience ! », s’enthousiasme celle qui murît d’autres projets pour sa maison du canal.
« J’aimerais y développer l’accueil des cavaliers. Mais avant cela, il reste à aménager le terrain attenant à la maison », confie Paola. L’an passé déjà, elle a eu la joie de recevoir des randonneurs sur ânes bâtés. Son rêve ? Ouvrir un cabinet d’ostéopathie animalière, pour concilier l’activité de son Relais 103 avec la formation qu’elle suit en parallèle.
Pratique : La terrasse, halte boissons du Relais 103, est ouverte en juin, juillet et août, de 14 h à 18 h 30. Renseignements : 06 82 56 75 31 ou relais103@gmail.com.
Au gîte du Guer, repos et pensée positive
À Rohan, Valérie et Pascal Stil ont transformé la maison éclusière du Guer, en un gîte d’étape prisé des randonneurs et cyclistes. Depuis peu, des séjours
« bien-être » y sont aussi proposés.
C’est une maison aux volets bleus, le long du canal de Nantes à Brest. On y vient à pied… mais aussi à vélo, comme le soulignent Pascal et Valérie Stil, qui se sont vus confier les clés de cette maison éclusière, dite du Guer, à Rohan.
Pascal et Valérie Stil étaient déjà habitués à recevoir randonneurs et cyclistes sillonnant le canal, dans leurs chambres d’hôtes « Caux Breizh » à Rohan. Pour mieux répondre aux attentes d’un public, « qui, en général, privilégie des modes d’hébergement en gestion libre », le couple s’était mis en quête d’un endroit où aménager un gîte d’étape. « L’appel à projet de la Région nous l’a servi sur un plateau ! »
À 800 m de chez eux, à Saint-Samson, la maison éclusière du Guer était inhabitée depuis cinq ans lorsqu’ils ont signé une convention temporaire d’occupation de dix ans avec la Région. Aujourd’hui, Pascal et Valérie disposent de cette maison de 55 m² (et de son jardin clos de 780 m²) dont ils ont pris en charge les travaux et l’aménagement intérieur. « Il a fallu passer plusieurs couches de peinture à cause d’une certaine humidité. Cuisine aménagée, chauffe-eau, meubles… nous avons investi près de 10 000 € pour réhabiliter cette maison », indique Pascal.
Se retrouver avec soi-même
En avril 2014, le gîte d’étape du Guer accueillait ses premiers randonneurs, à pied ou à vélo. « Nos hôtes sont contents de dormir dans une maison éclusière. C’est le genre d’endroit où l’on n’a pas souvent l’occasion de rentrer », observe Valérie.
Un petit havre de paix qui a d’ailleurs inspiré à cette coach de vie de profession, des formules « bien-être » sur deux jours pour ses résidents. Au programme : randonnée guidée, selon les capacités de chacun, et immersion dans la nature pour profiter de ses bienfaits et mieux se ressourcer. « Ici, il n’y a pas de wifi, de télévision ou de radio et très peu de réseau téléphonique. C’est l’endroit idéal pour se retrouver avec soi-même et développer une pensée positive », assure Valérie. Déconnexion garantie !
Pratique : Ouvert toute l’année.
Nuitée : 20€ / pers en haute saison (du 1er avril au 30 septembre).
Renseignements : 06.62.18.11.85.
La renaissance du Thérésa
À Saint-Gérand, en bordure du canal et de l’ancienne route de Loudéac, Le Thérésa rappelle forcément des moments festifs à de nombreux habitants de la région. Pendant plusieurs décennies, l’établissement était particulièrement prisé pour y célébrer un mariage, un anniversaire ou une fête de famille.
Fermé depuis plus de trois ans, l’établissement va bientôt renaître. Installée à Malguénac, la société Globe traiteur, a en effet réinvesti le lieu. Spécialisée dans l’organisation d’événements elle ne pouvait jusqu’à présent, proposer ses prestations que dans des lieux privés ou des salles polyvalentes. Réaménagé, l’ancien restaurant disposera de deux salles pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes et d’une salle pour des groupes moins importants. « Nous allons désormais bénéficier d’un lieu qui nous permettra de proposer une prestation complète : menu, personnel et salles adaptées », assure le directeur de Globe Traiteur, Olivier Le Cadre.
Ouvert à partir du mois de septembre prochain, le nouvel établissement disposera également d’un bar ouvert quotidiennement. « Il s’agira d’un commerce de proximité et sa pérennité dépendra de la fidélité des clients », précise le responsable. Et si ces deniers sont au rendez-vous, Olivier Le Cadre n’exclut pas d’y développer une restauration en continu… Et même, qui sait, d’y improviser une guinguette !
En longeant le canal… Balade à l’ombre d’arbres remarquables
Entre Noyal-Pontivy et Gueltas, un sentier d’interprétation des arbres remarquables invite à contempler une vingtaine d’essences rares ou aux formes étonnantes et transforme la balade familiale en promenade pédagogique.
Seize kilomètres séparent l’écluse de La Haie, à Noyal-Pontivy de celle de la Forêt, à Gueltas. Une distance le long de laquelle vingt spécimens d’arbres remarquables ont été identifiés. Mis en valeur par le biais d’un sentier d’interprétation aménagé par la région Bretagne, ce petit trésor de la nature donne un bon prétexte pour une balade pédagogique sur cette portion, encore trop méconnue, du canal.
« C’est à la fois pour la concentration d’arbres aux essences rares ou aux formes très particulières mais aussi parce qu’ici le paysage est particulièrement joli et ne manque pas d’attraits que nous avons choisi ce secteur », motive Véronique Véron, responsable du service patrimoine et usagers à la direction déléguée des voies navigables de la région Bretagne.
Pas besoin de guide, il suffit de relier les bornes disposées sur le parcours. Tout du long, on s’amuse ainsi à faire la différence entre le noyer commun, dont les fruits étaient prisés des éclusiers, et le noyer noir, dont le grain fin est apprécié en menuiserie, sculpture ou marqueterie.
On passe, à pied, à vélo ou à cheval, sous le tronc voûté d’un chêne pédonculé. Il doit son nom aux pédoncules bien visibles sur lesquels sont fixés ses glands.
Des détails pour reconnaître chaque spécimen
On admire le conique métaséquoia qui se dresse, fièrement, au bord des emblématiques étangs de Roz, autrefois réservoirs d’eau pour l’alimentation du canal et aujourd’hui repère du papillon aurore, dont le mâle est reconnaissable à ses ailes orange et blanches, de la libellule écarlate, du martin-pêcheur ou de la couleuvre à collier. Encore jeune, cet arbre pourra au terme de sa croissance et s’il a résisté aux tempêtes bretonnes, s’élever jusqu’à plus 50 m et déployer 6 m de circonférence.
Un peu plus loin, chêne chevelu, érable sycomore, tilleul à petites feuilles, platanes hybrides… font miroiter leur feuillage dans les échelles d’écluses d’Hilvern.
Pour mieux contempler ces arbres, il faut prendre le temps de s’asseoir sur l’un des 18 bancs, construits en douglas local par les menuisiers de l’établissement public médico-social de Belna et qui ponctuent le parcours. Incrustée dans leur assise, des planches explicatives aident à mieux connaître cette nature environnante : l’appellation de l’arbre, son origine, ses usages, ses vertus médicinales, voire certaines croyances qui lui sont associées.
Les illustrations de ces planches sont signées Pierrick Legobien, artiste naturaliste qui a dessiné les détails de reconnaissance de chaque spécimen mais aussi leur silhouette sans feuilles. « Afin qu’on puisse aussi les identifier en hiver et que le sentier soit exploité toute l’année », indique Véronique Véron.
Une carte du sentier est disponible gratuitement à l’office de tourisme de Pontivy communauté.
Duchesse Anne : la péniche largue les amarres
Du début du mois de juin à la fin du mois de juillet, la péniche la Duchesse Anne, qui abrite l’office de tourisme de Pontivy Communauté, va quitter son port d’attache. Une sortie qui va s’accompagner de nombreuses animations, dans les communes traversées par le canal.
Depuis son inauguration au printemps 2010, elle n’a pas quitté le quai Niemen, où elle est amarrée. Le 6 juin prochain, la péniche la Duchesse Anne, va pourtant larguer les amarres pour naviguer sur les canaux bretons. Pour satisfaire aux obligations réglementaires, la péniche va en effet devoir subir un contrôle technique au chantier fluvial du conseil régional, à Apigné, au sud de Rennes.
Les responsables ont donc décidé de profiter de ce voyage pour initier une opération de promotion autour du canal en général et du Centre Bretagne en particulier. Au fil de l’eau la péniche fera ainsi escale dans différentes communes. À chaque fois, grâce à la participation de nombreux partenaires, de nombreuses animations seront proposées : concerts, démonstrations de jeux bretons, dégustations de produits régionaux… Des tours de péniche, notamment à bord de la Marne, qui accompagnera la Duchesse Anne, seront également proposés à chaque étape.
Lundi 6 juin : départ de Pontivy – Arrivée à Saint-Thuriau.
Mardi 7 juin : départ de Saint-Thuriau – Arrivée à La Cascade.
Mercredi 8 juin : La Cascade.
Jeudi 9 juin : départ de La Cascade – Arrivée à Saint-Gérand.
Vendredi 10 juin : Saint-Gérand.
Samedi 11 juin : départ de Saint-Gérand – Arrivée à Saint-Gonnery.
Dimanche 12 et lundi 13 juin : Saint-Gonnery.
Mardi 14 juin : départ de Saint-Gonnery – Arrivée à Gueltas.
Mercredi 15 juin : Gueltas.
Jeudi 16 juin : départ de Gueltas – Arrivée à Rohan.
Vendredi 17 et samedi 18 juin : Rohan.
Dimanche 19 juin : départ de Rohan – Arrivée à Josselin.
À la découverte du canal
L’office de tourisme de Pontivy Communauté propose des séjours de trois ou quatre jours pour les individuels et pour les groupes.
Séjours individuels
Un séjour de quatre jours et trois nuits est proposé aux individuels. Premier jour : départ de Rohan, randonnée le long du canal avec un vélo électrique et visite de l’abbaye de Timadeuc. Deuxième jour : randonnée à vélo de Rohan à Pontivy (24 km), puis visite de la vieille ville. Troisième jour : visite du quartier napoléonien puis randonnée à vélo jusqu’à Mûr-de-Bretagne (23 km). Quatrième jour : visite du musée de l’électricité de Saint-Aignan et retour à Rohan.
Séjours groupes
Pour les groupes, c’est un séjour de trois jours et deux nuits qui est proposé. Premier jour : visite guidée de Rohan, découverte du canal et de l’abbaye de Timadeuc. Deuxième jour : visite guidée de Pontivy, de la chapelle Notre-Dame de Quelven, à Guern, dégustation de bière à la brasserie de Saint-Georges. Troisième jour : visite guidée des Forges des Salles et croisière sur le lac de Guerlédan.
Pratique
Office de tourisme de Pontivy Communauté
2, quai Niemen – 563000 Pontivy – Tél. 02 97 25 04 10
www.tourisme-pontivycommunaute.com