Les « circuits courts », visant à rapprocher les producteurs des consommateurs en supprimant tout intermédiaire, connaissent en France depuis les années 2000, un nouvel essor. Ils offrent une alternative à la crise agricole actuelle. Tour d’horizon non exhaustif des initiatives de vente directe en Centre Bretagne. 

Lavorare nell'ortoCharges salariales, marges des distributeurs, normes sanitaires et administratives… Les agriculteurs ont largement exprimé leur colère et leur désarroi en ce début d’année 2016, multipliant les barrages et autres coups de force sur les routes bretonnes.

Dans ce contexte de crise agricole profonde, certains exploitants veulent mettre en avant un modèle alternatif qui les rapproche du consommateur. S’ils constituent une forme de distribution ancienne, les « circuits courts » connaissent en France depuis les années 2000, un nouvel essor. Un regain d’intérêt en phase aussi avec les nouvelles attentes des consommateurs en quête de produits sains, de qualité, achetés au juste prix et favorisant le maintien de l’emploi et une moindre pollution.

Le premier critère des « circuits courts » est l’absence d’intermédiaires, ou au maximum un seul, entre les producteurs et leurs clients. La notion géographique entre aussi en compte : pas plus de 80 km entre le produit et le consommateur.

Un producteur breton sur dix

En France un producteur sur cinq pratique ainsi la vente directe. À l’échelle bretonne, 3 329 producteurs commercialisent en circuits courts, soit un sur dix. Ne se cantonnant pas aux seuls marchés, les modes de distribution et de commercialisation sont variés. Comme l’illustrent les initiatives prises par les agriculteurs du pays de Pontivy. Certains par exemple, mutualisent leurs produits et leurs efforts au sein du magasin de producteurs « Au marché du Gros-Chêne » (page 9). D’autres vendent via la plateforme internet « La Ruche qui dit Oui ! » lancée par l’école Diwan (page 6). Les jeunes exploitants de l’Amap (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) de Cléguérec, réunis dans le collectif Complètement-Terre, eux, ont même choisi d’assouplir les règles de distribution de leurs paniers, pour mieux coller aux besoins des consommateurs (page 8).

Le pays de Loudéac, lui, semble davantage à la traîne. En 2013, on recensait 46 exploitants ayant opté pour le système de vente directe, soit un sur trente. Le pays du Centre Bretagne a décidé de s’emparer du sujet en accompagnant le développement de ces circuits courts et en stimulant l’offre et la demande alimentaire locale. Plus particulièrement en mettant en réseau les producteurs et la restauration collective mais aussi en aidant les producteurs à optimiser leurs déplacements et leur logistique de livraison (page 10).

L’objectif est aussi de conforter et de renouveler une activité agricole en perte de vitesse sur le territoire. À travers une meilleur valorisation des produits locaux, c’est aussi d’économie que l’on parle et de sécurisation de l’emploi pour les agriculteurs.

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La ruche qui dit Oui ! fait le buzz

Lancée en octobre 2014 par les parents d’élèves de l’école Diwan, la « Ruche qui dit Oui ! » de Pontivy, qui peut s’apparenter à un drive de produits locaux, fédère une vingtaine d’agriculteurs et compte quelque 700 clients inscrits. Dont Lucette, fidèle de la première heure…

Bottes de poireaux, pommes de terre, champignons, jambon, boudin et yaourts sur lit de myrtilles remplissent son panier. Ce vendredi soir-là, Lucette achève ses emplettes dans les locaux de l’école Diwan de Pontivy où, comme chaque semaine, se tient la distribution de la « Ruche qui dit Oui ! ». « C’est très pratique, on commande ce que l’on veut, cela permet de faire le plein pour le week-end en attendant le marché du lundi et ce sont des produits de bonne qualité ! », résume l’alerte pontivyenne de 63 ans, cliente depuis le début de l’aventure.

On peut parler de « buzz » pour la « Ruche qui dit Oui ! » de Pontivy. Lancée en octobre 2014 par les parents d’élèves de l’école Diwan, cette plateforme d’achat de produits locaux en ligne compte de 680 à 700 inscrits, « dont une centaine de fidèles qui viennent toutes les semaines ou toutes les deux semaines à la distribution en direct du vendredi soir », observe Cyril Hallot, président du comité de soutien de l’école Diwan.

Des producteurs bios ou raisonnés 

La ruche pontivyenne fédère 15 à 20 producteurs de la région, « bios mais pas que… tous pratiquent au moins une agriculture raisonnée et sont dans un rayon moyen de 25 à 30 km à la ronde, pas plus de 80 km pour les plus éloignés », indique Cyril Hallot. Au choix : légumes, poissons, viande de porc, œufs, fromages, yaourts, confitures, miel, bières et même sel de Guérande… « Cela peut varier d’une semaine à l’autre et d’une saison à l’autre. En hiver, on propose davantage de tisanes et moins de glaces », sourit Cyril Hallot. Les commandes doivent être passées sur le site internet avant le mardi soir, date limite pour être livrées le vendredi suivant. « Ce sont les producteurs qui fixent leurs prix et le seuil minimal de commandes. Si elles ne sont pas suffisantes, ils ne viennent pas et les clients sont prévenus. » Parfois, les producteurs s’arrangent aussi entre eux, les uns assurant la distribution des commandes des autres pendant leur absence. Ce vendredi-là, Humbeline Vallée livrait ainsi ses produits laitiers mais aussi la viande de porc. Installée à La Chapelle-Neuve, l’agricultrice est une adepte des circuits courts et du réseau des Ruches en particulier (elle fait aussi partie de celle Bignan, Saint-Nolff et bientôt de celle de Vannes). Son intérêt ? « Pas de perte ! On sait à l’avance ce qui est vendu, ce qui nous aide à bien gérer nos stocks et notre trésorerie. »

Plus de 80 % des paiements effectués sur le site pontivyen sont reversés aux producteurs, 8,36 % revenant à l’école Diwan et la même part à la Ruche mère du réseau pour la logistique du site internet. Depuis octobre 2014, il a été vendu entre 50 000 et 55 000 € de produits locaux par cet intermédiaire à Pontivy. Avec des habitudes d’achat très variées. « Nous avons une dame qui vient une fois par mois juste pour une motte de beurre. À l’inverse, une autre qui vient elle aussi chaque mois, prend pour 400 € de commandes… », observe Cyril Hallot. En général, le panier moyen s’établit entre 25 € et 40 €, rarement plus.

Faire vivre les producteurs locaux

La Ruche qui dit Oui 2Ce jour-là, Lucette, elle, en a eu pour 22 €. « C’est quand même important de faire vivre les producteurs locaux. Eux aussi ont besoin de vendre », milite celle qui dit ne presque plus se rendre en supermarché et prend le temps de discuter un peu avec Humbeline.
« Notre but, c’est aussi de favoriser les échanges entre producteurs et particuliers », lance Cyril Hallot. Tous les mois et demi, un apéritif est ainsi servi dans la cour de l’école pour faire rester les habitués et aussi pour permettre aux curieux de se renseigner sur les produits et le fonctionnement de la Ruche. Le prochain rendez-vous est fixé au 18 mars.

Commande sur le site internet www.laruchequiditoui.fr jusqu’au mardi soir, distribution le vendredi de 18 h à 19 h 30, à l’école Diwan de Pondi, quai des Récollets.

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À Cléguérec, le collectif Complètement-Terre assouplit les règles de l’Amap

AMAP 1

À Cléguérec, les producteurs de Kleg Amap, ont créé le collectif Complètement-Terre. Leur volonté : continuer à vendre en direct mais avec un fonctionnement plus souple pour le consommateur. 

L’Association pour le maintien d’une agriculture paysanne de Cléguérec, Kleg Amap, n’est plus… Tout du moins dans son fonctionnement, car l’esprit, lui, reste.

Face à une baisse du nombre de consommateurs et des commandes de panier, les producteurs de Kleg Amap, créée en 2011, ont en effet cherché un autre modèle. Le collectif Complétement-Terre est ainsi né en 2014, avec des règles assouplies. « Dans le statut des Amap, le consommateur s’engage pour six mois de commandes de panier, sans réelle visibilité sur le contenu et ses besoins. En ces temps de crise, c’est un engagement qui n’est pas si évident. Nous avons donc voulu donner plus de liberté au consommateur, qu’il puisse continuer à soutenir les producteurs locaux mais sur une durée plus courte et en ne prenant que ce dont il a besoin », explique Rachel Mérel.

Une commande mensuelle, des distributions hebdomadaires

Dans sa ferme de « La fée légumes », au village de la Haie, la jeune femme transforme fruits et légumes en bocaux, conserves et plats cuisinés frais. À ses côtés, une dizaine d’autres producteurs des environs de Cléguérec mais aussi de Méllionnec et Lescouët-Gouarec dans les Côtes d’Armor, constituent le collectif Complètement-Terre. Leur offre ? « Les consommateurs font une commande par mois, et en répartissent le contenu par semaine. La distribution a lieu une fois par semaine, dans un lieu central. » En l’occurrence, chaque mardi de 18 h à 19 h au bar le Ty Korn. Les commandes, elles, doivent être passées sur place le dernier mardi du mois.

En attendant la mise en ligne d’un site internet, dans les prochains mois, qui devrait permettre de toucher un plus grand panel de consommateurs.

« Après la baisse du nombre de commandes, ce changement de fonctionnement a permis de redynamiser l’association et ses adhérents. Nous avons accueilli de nouveaux clients, satisfaits par notre démarche et nos produits. Pour nous, ça ne change rien à notre organisation. Nous savons toujours ce que nous avons à produire », note Rachel Mérel. Un bilan qui encourage les producteurs du collectif Complètement-Terre à opérer la même mue pour l’Amap du Scorf, à Guéméné-sur-Scorff et dont ils font tous partie.

Des jeunes producteurs bien décidés, en tout cas, à prendre leur destin en main. « C’est aussi à nous de savoir proposer des alternatives de consommation, de nous faire connaître, de créer une dynamique sur notre territoire… », conclut Rachel Mérel.

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Au marché du gros Chêne à Pontivy : « La continuité de nos fermes »

Le magasin « Au marché du Gros-Chêne » met en avant à la fois la production du lycée professionnel de Pontivy et celle d’une quinzaine d’agriculteurs locaux, qui en assurent les permanences.

En six ans d’existence, le magasin de producteurs locaux « Au Marché du Gros-Chêne » a su se tailler une belle réputation à Pontivy. Initié par la ferme du lycée professionnel du Gros-Chêne, dirigée par Daniel Le Couviour, il visait à l’origine à mettre en avant la production de l’établissement pontivyen et être un lieu pédagogique sur la vente directe pour les élèves. Aujourd’hui, il associe une quinzaine de producteurs du Centre Bretagne, tous situés dans un rayon de 25 km à la ronde. Certains sont labellisés bio, d’autres non, mais tous répondent à une charte garantissant le non usage de pesticides ou d’OGM dans la nourriture des animaux.

La clientèle peut ainsi s’y approvisionner en viande de porc, volaille, agneau ou bœuf, en œufs, fruits et légumes, en produits laitiers ou secs… « Ce magasin, c’est la continuité de nos fermes à tous. Notre but est d’y proposer, en vente directe, des produits sains dans un rapport qualité prix qui soit transparent aussi bien pour le producteur que pour le consommateur », assure Rachel Mérel, présidente de l’association des producteurs du Marché du Gros-Chêne. « S’il fonctionne de mieux en mieux, c’est aussi parce que nous avons su construire une réelle dynamique de groupe. Chacun d’entre nous tient une permanence, équivalente à un temps de marché, pendant laquelle nous ne défendons pas seulement nos produits propres mais bel et bien l’ensemble de la gamme. Cela implique de bien connaître tous les produits, pour pouvoir conseiller au mieux la clientèle. »

Aujourd’hui, le Marché du Gros-Chêne cherche à élargir son offre et accueillir de nouveaux jeunes producteurs. Il est ouvert toute l’année, le mercredi et le vendredi, de 10 h à 19 h, en continu.

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Lycée agricole de Kerlebost : Manger local, c’est l’idéal

Installé à Saint-Thuriau, le lycée agricole de Kerlebost produit annuellement 2 900 porcs charcutiers dans l’exploitation annexée à l’établissement. Pour valoriser une partie de sa production, il vient de lancer une opération baptisée : « Manger local c’est l’idéal… Du producteur à l’assiette ». 

Depuis quelque temps, les porcs élevés localement viennent de faire leur apparition au menu du restaurant scolaire. Le groupement de producteurs, Porc Armor Évolution, qui accompagne la ferme de Kerlebost depuis sa création en 1985, assure le transport des porcs vers l’abattoir de la société Hénaff, à Pouldreuzic (Sud Finistère). Celle-ci se charge de la transformation et élabore des saucisses avec des porcs entiers (y compris les filets de jambon…) Spécialisée dans la restauration, l’entreprise Sodexo livre ensuite l’établissement de Saint-Thuriau, mais également plus d’une dizaine d’établissements catholiques du bassin de Pontivy, en saucisses Hénaff/Kerlebost !

« Par cette action, nous souhaitons à la fois valoriser notre production et la filière porcine bretonne, promouvoir l’agriculture écologiquement intensive, développer la commercialisation en circuit court et sensibiliser par la restauration scolaire au consommer local », affirme le directeur de l’établissement, Alain Le Gall. Et si en plus c’est bon !

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Un menu local dans les cantines du Centre Bretagne

Sous l’impulsion du pays Centre Bretagne, les restaurants scolaires de Saint-Gouéno, Saint-Jacut-du-Mené et Saint-Glen ont servi au printemps 2015 un repas identique en se fournissant auprès de producteurs situés à moins de 20 km à la ronde. L’objectif est d’instituer ces « menus locaux communs » une fois par trimestre. 

En pays Centre Bretagne, c’est dès le plus jeune âge que l’on veut éduquer au goût de la nourriture locale. Au printemps 2015, la préparation d’un « menu local commun » a ainsi été impulsée dans trois restaurants scolaires du territoire : Saint-Gouéno, Saint-Glen et Saint-Jacut-du-Mené. L’opération doit y être renouvelée prochainement.

« Le principe était de décider ensemble de la composition d’un repas identique et à choisir les fournisseurs des produits situés dans un rayon de 20 km autour de nos cuisines. Un seul par catégorie de produits, légumes, viande, produits laitiers que je me suis chargé d’aller démarcher », raconte Olivier Soulabail, responsable de cuisine de Saint-Gouéno. Au menu : velouté de potimarron à la châtaigne, saucisse au chou, purée de pommes de terre et de betterave rouge, yaourt à la vanille et pain bio. Au total, 400 repas ont été concoctés pour la première édition de l’opération. Chaque restaurant scolaire recevant les volumes propres à ses effectifs et la facture qui allait avec.

Plus cher mais moins de perte

Certes, celle-ci s’est avérée un peu plus élevée que d’habitude. « Pour compenser, nous avons commandé en moindre quantité mais nous avons eu aussi moins de perte. Or finalement ce qui coûte cher à une cantine, c’est ce qui part à la poubelle ! », observe Olivier Soulabail.

Le jour J, les enfants ont bien sûr été sensibilisés au contenu de leur assiette. « Nous leur avons expliqué d’où venait les aliments. L’idée c’était aussi qu’ils s’en fassent l’écho à la maison. Nous avons eu de bons retours », s’en satisfait encore aujourd’hui le responsable.

De quoi inciter à multiplier les opérations du genre. L’objectif du pays Centre Bretagne est ainsi d’instituer un « menu local commun » une fois par trimestre. « Le plus difficile, c’est de cibler des restaurants scolaires qui fabriquent eux-mêmes leurs repas et qui soient suffisamment proches les uns des autres pour faciliter la livraison des produits », souligne Cindy Thomas, animatrice du pays Centre Bretagne chargée du développement des circuits alimentaires de proximité sur le territoire.

Olivier Soulabail, lui, en est convaincu : « Tout le monde a à y gagner ! ». À condition de savoir s’organiser et s’adapter. « Les collectivités doivent faire preuve de souplesse dans leur commande  et comprendre la problématique saisonnière des producteurs locaux. Et ceux-ci doivent aussi pouvoir répondre aux exigences de quantités des collectivités ». 

Des livraisons plus économes

Entre autres animations visant à favoriser le développement des circuits alimentaires de proximité, le pays Centre Bretagne travaille notamment à aider les producteurs à réduire leurs coûts de livraison. Un logiciel spécialisé est mis à leur disposition pour calculer ces coûts réels en fonction de leur activité et ainsi mettre en exergue des pistes d’actions pour gagner en rentabilité. « La livraison, ce n’est pas que l’essence », indique ainsi Cindy Thomas. « C’est aussi les frais d’utilisation des véhicules, d’assurance et la valorisation du temps passé sur la route ». Six producteurs du pays Centre Bretagne, sur une vingtaine qui pratiquent la livraison, ont déjà profité de ce service.

Renseignement après de Cindy Thomas au 02.96.66.32.22

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Biocoop Callune : des liens forts avec les producteurs

Bénéficiant de l’agrément d’entreprise sociale et solidaire, Biocoop Callune a toujours privilégié le bio et le commerce équitable. Un commerce qu’elle pratique aussi à sa porte avec les producteurs locaux en développant un modèle de circuits courts.

« Un circuit court est un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe, soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire. » Dès sa création en 1990 à Pontivy, Biocoop Callune a fait sienne cette définition du ministère de l’Agriculture. Une démarche volontariste qui l’a naturellement amenée à privilégier un approvisionnement local, avant même que la notion de circuit court ne soit popularisée. « Le lien avec les producteurs demeure essentiel pour nous, assure Michel Dinard, le directeur de Biocoop. Nous avons toujours eu la volonté d’être un acteur de notre économie locale. »

Un produit alimentaire sur trois, fabriqué en Bretagne

Dans les années 2000, la part des approvisionnements en direct représentait environ 10 % du total des ventes du magasin. En 2015, le chiffre a plus que doublé puisqu’il dépasse désormais les 20 %. La plus grande partie de l’approvisionnement demeure toujours assurée par la plateforme Biocoop.

Pour autant, en même temps qu’il se développe, ce type d’approvisionnement se diversifie et s’étend géographiquement. Aujourd’hui, Biocoop travaille avec plus de 70 producteurs installés dans un rayon de 150 km. Une quarantaine d’entre-eux assurent des livraisons quotidiennes de produits frais (fruits et légumes notamment) et ultras frais (pains, fromages, yaourts, œufs et viandes). Une trentaine fournissent quant-à-eux le magasin en produits d’épicerie (miel, cidre, confitures…) et en produits non alimentaires (savons, bijoux, livres…). Enfin, Biocoop se fournit directement auprès d’une vingtaine de producteurs, installés hors de la Bretagne (vin, champagne, épicerie…).

Reste qu’aujourd’hui, un produit sur trois, vendu dans les magasins de Pontivy et de Loudéac est fabriqué en Bretagne.

 

 

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