Le meilleur des déchets est celui qu’on ne produit pas. Si la formule est belle, elle n’est pas facile à mettre en pratique… Vraiment ? Des solutions existent en Centre-Bretagne, pour tendre vers le zéro déchet. Vous verrez, ce n’est pas si compliqué.
590 kg. C’est le poids des déchets générés par chaque Français en une année. Soit deux fois plus qu’il y a 40 ans. La question aujourd’hui n’est plus de savoir qui sort la poubelle mais comment éviter qu’elle ne déborde.
Que l’on se rassure, des solutions existent pour moins jeter. Y compris en Centre Bretagne. Et comme, du 17 au 25 novembre, c’est la Semaine européenne de la réduction des déchets, on s’est dit que c’était le bon moment de vous en parler.
La règle des 4 « R », par exemple, vous connaissez ? Refuser, réduire, réutiliser, recycler… et le reste au compost. Cette règle guide chacun des adeptes du mouvement « Zéro déchet ». À Malguénac, Carole Falini et sa famille s’y sont convertis (page 8).
Via son blog, The Family Cocotte, cette jeune maman partage son expérience et ses astuces et aimerait contribuer à faire évoluer les comportements. Quelque 500 personnes se sont abonnées à sa page Facebook. Un bon début.
C’est un fait, nous achetons plus, plus fréquemment et des produits de plus en plus éphémères. En valorisant les objets et meubles dont nous ne voulons plus, les recycleries contribuent à prolonger leur durée de vie. On en compte quatre dans les pays de Pontivy et Loudéac, dont Le Grenier à Locminé et Seconde vie à Loudéac (pages 6 et 7). À en juger par le nombre de dons qu’elles reçoivent, elles répondent à un vrai besoin.
Les consciences s’éveillent
Le gaspillage alimentaire, quel gâchis !
Oui, elle est facile… En attendant, on estime que près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont jetées chaque année en France. Dont les invendus des magasins. En installant l’application « Too good to go » sur votre smartphone, vous pourrez aider à limiter la perte (page 10). Certes, les commerçants du secteur ne sont encore pas si nombreux à y proposer leurs paniers d’invendus à prix cassés. Mais, si l’on en croit une certaine loi économique, plus il y aura de demandes…
Saviez-vous que chaque année, près de cinq millions de tonnes d’emballages ménagers sont mises sur le marché français. Leur fabrication entraîne la consommation d’une quantité énorme de matières premières et d’énergie, pour une durée d’utilisation souvent très réduite. Chez Bocal Attitude, à Loudéac, c’est avec vos propres contenants, recyclables de préférence, qu’il faut venir. Cette épicerie de vente en vrac, sans emballage, est la première du genre à ouvrir ses portes en Centre Bretagne (page 12). Avant de se lancer, Amélie Trémoulu, la gérante, a tâté le terrain. Vous êtes quelque 300 à avoir répondu, avec un certain enthousiasme, à son sondage en ligne. Encourageant… et peut-être aussi un peu la preuve que sur notre territoire, les consciences s’éveillent.
Recycleries de Loudéac et Locminé : Donnez, achetez d’occasion et… faites de bonnes affaires !
Comment prolonger la durée de vie des objets ? En les donnant à une recyclerie. Seconde vie, à Loudéac, ou Le Grenier, à Locminé, par exemple, récupèrent ce dont vous n’avez plus utilité… pour en faire le bonheur d’un autre. Qui sait, vous trouverez peut-être aussi le vôtre !
Qu’on se le dise, une recyclerie n’est pas un dépôt-vente. Un message que Gaëlle et Nicolas Le Quéré s’évertuent, avec patience, à faire passer. « On nous apporte encore régulièrement des appareils électroménagers ou des beaux meubles en nous demandant à quel prix nous les prendrions. Mais nous n’achetons rien ! », insistent les fondateurs de la recyclerie Seconde vie à Loudéac.
« Nous récupérons des objets dont les gens ne veulent plus mais qui sont encore en bon état. Plutôt que de les déposer en déchèterie, ils nous les donnent et nous les vendons à petits prix pour qu’ils soient accessibles à tous », résume Gaëlle.
Seconde vie, recyclerie associative, a ouvert en mars dernier dans les locaux de Majuscule, en plein centre-ville de Loudéac. Vaisselle, bibelots, livres, CD, vinyles, objets de déco, petits électroménagers, armoires, fauteuils, jouets… on y trouve de tout. Y compris les napperons, le dessus de lit et la mini-armoire décorative apportés ce jour-là par Monique. « C’est dommage de les jeter. Ça peut encore rendre service à quelqu’un »,
estime la Loudéacienne qui elle-même a déjà acheté ici une table de nuit. « Les prix sont dérisoires. Regardez ce buffet à 70 €, c’est donné ! », fait-elle remarquer.
Un manque comblé à Loudéac
De 0,10 € le couvert à 200 € l’armoire ancienne, la fourchette des prix est large. « On fixe les tarifs des objets en fonction de celui qu’on serait nous mêmes prêts à y mettre », précise Gaëlle. Après avoir porté le projet pendant plus d’un an et demi, les fondateurs de Seconde vie sont satisfaits de l’accueil réservé à leur recyclerie. « On comble un manque », sont convaincus Gaëlle et Nicolas. Côté dons, ils commencent à refuser certains gros meubles, faute de place pour les stocker. Côté ventes, leur magasin solidaire a déjà séduit une clientèle variée. « Des personnes aux revenus modestes qui viennent là pour l’utile. D’autres qui, dans une volonté éco-responsable, privilégient les achats de biens d’occasion pour s’équiper . »
C’est le cas de Maggy, devenue une habituée. « Si j’ai besoin de quelque chose, je viens ici en premier », assure celle qui s’efforce de consommer moins et/ou mieux. Dans ses mains, bols et assiettes creuses : « la saison des soupes commence », sourit-elle.
0,94 kg les six verres. 1,06 kg le livre jeunesse et le tableau pense-bête. Le tout pour 8 €. Au Grenier, à Locminé, le poids des objets compte autant ou presque que leur prix. « En 2017, nous avons vendu pour un peu plus de 54 tonnes d’articles. Ce sont autant de déchets potentiels qui ont été valorisés », indique Elodie Vittet, chargée de la prévention des déchets au sein de Centre Morbihan Communauté.
C’est peu de dire que la recyclerie intercommunautaire, créée en 2011, est victime de son succès. Quatre fois plus grands qu’à l’ouverture, les 850 m² de locaux, répartis en 350 m² de magasin, 300 m² de stockage et 100 m² d’atelier, croulent sous les dons… « J’en suis contraint à refuser cinq à dix déplacements à domicile par semaine. Et quand je me déplace, je deviens vraiment sélectif », avoue Marcel Turpin, l’encadrant technique. Certains jours, Le Grenier réalise jusqu’à 700 € de chiffre d’affaires. En moyenne, il s’élève à 350 € par jour. « L’objectif en 2011 était d’atteindre les 130 €/jour », rappelle Marcel Turpin.
Tremplin vers l’emploi à Locminé
0,20 € le verre, 1 € le livre ou le CD, moins de 10 € le vélo, 35 € l’armoire… ici aussi les prix défient toute concurrence. Étudiants qui s’installent, brocanteurs professionnels, chineurs amateurs… ici aussi la clientèle est disparate. Rares sont ceux qui ne trouve pas leur bonheur. Ce vendredi là, Christiane qui recherche une étagère d’angle en fer forgé, a joué de malchance. « En fait, je passais surtout faire ma curieuse. Il y a toujours quelque chose pour dépanner et j’aime bien imaginer la première vie qu’on pu avoir tous ces objets. Ces canes, par exemple, elles racontent une histoire…», observe la Locminoise. « Surtout, derrière ces bonnes affaires, ce sont des emplois qui sont créés », souligne-t-elle, plus pragmatique.
Car Le Grenier est aussi un chantier d’insertion professionnelle. Dix postes sont ouverts et offrent la possibilité à des habitants du territoire, éloignés de l’emploi, de se professionnaliser et d’acquérir de l’expérience. Valorisateurs, collecteurs, préparateurs en atelier ou encore vendeurs, signent ainsi des contrats de quatre mois, « renouvelables selon l’orientation qu’ils souhaitent donner à leur projet professionnel », précise Marcel Turpin. Qu’on se le dise aussi, en recyclerie, la notion de réemploi et de seconde chance ne concerne pas seulement les objets…
Seconde vie, Le Grenier… mode d’emploi
Seconde vie
8, avenue des Combattants à Loudéac.
Ouvert le mardi et le vendredi de 14 h 30 à 18 h ; le mercredi de 10 h à 12 h et de
14 h 30 à 18 h ; le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h 30.
Dépôts des dons : aux heures d’ouverture de la recyclerie ; pour les objets lourds et encombrants, l’équipe peut se déplacer à domicile.
Contact : 06 84 81 43 43 ; secondevie22@gmail.com
Facebook : recycleriesecondevieloudeac
Le Grenier
Zone du Pigeon blanc, à Locminé
Ouvert le vendredi de 14 h à 18 h 30 ; le mercredi et le samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30.
Dépôt des dons : à la recyclerie aux heures d’ouverture ; aux points de collecte
« recyclerie » aménagés dans les déchèteries de Melrand, Pluméliau, Naizin, Moréac, Plumelin et Saint-Jean-Brévelay ; déplacement sur demande à domicile.
Contact : 02 97 44 29 67 ; legrenier@cmc.bzh
À Baud et Rohan aussi
Deux autres recycleries existent en Centre Bretagne
– L’effet papillon à Baud. 19, route de Locminé.
09 51 58 11 50. Ouvert le mardi et jeudi de 12 h à 19 h ; le mecredi, vendredi et samedi de 10 h à 19 h. Zone de dépôt sur place (24h/24, 7j/7).
– Solid’ère à Rohan. 2, rue du Cuir vert.
07 88 30 45 74. Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 18 h. Dépôt en boutique.
The Family Cocotte Une famille « zéro déchet » à Malguénac
À Malguénac, la famille Falini adhère à la démarche « zéro déchet ». Carole, la cheffe de clan, évoque son expérience et nous délivre quelques clés.
Une poubelle de 30 litres tous les quinze jours, pour cinq personnes. C’est le volume de déchets générés par la famille Falini. « Toutes les semaines si l’on rajoute les couches jetables… que j’évite d’utiliser », précise, Carole, la cheffe de clan. Depuis son pavillon à Malguénac, cette maman de trois enfants adhère à la démarche « Zéro Waste ». Ce mode de vie qui vise à réduire le gaspillage et les déchets ménagers. Sur son blog « The Family Cocotte », Carole partage son expérience et ses astuces. Parmi ses derniers articles ? Le goûter des enfants, simple en semaine, plus élaboré le week-end mais toujours « fait maison ».
La naissance de son premier fils, Malo, avait certes commencé à éveiller sa conscience écologique. Mais, « nous sommes venus au zéro déchet, d’abord par nécessité économique », reconnait volontiers Carole. Après le licenciement de son époux, Thomas, elle cherche toutes les solutions financières pour faire face. « C’est à ce moment là que j’ai découvert Bea Johnson, prêtresse du zéro déchet. Dans son livre, elle explique comment ce mode de vie lui a permis de réaliser 40 % d’économie ». Il n’en fallait pas plus pour inciter la Malguénacoise à s’y convertir…
Désencombrer la maison
Première étape : « désencombrer sa maison », annonce Carole. Fini la multiplication des produits ménagers, la pétillante trentenaire remplace tout par du vinaigre, du bicarbonate de soude, du savon de Marseille et du savon noir. Quatre produits phare avec lesquels elle fabrique ses propres nettoyants. La base. Puis, petit à petit, la famille Falini passe au régime bio et de préférence local, cultive son potager, adopte cinq poules, réduit ses emballages plastiques en achetant en vrac, achète tout d’occasion ou presque…
Pour réduire ses déchets, « l’enjeu, c’est de réduire tout ce qui peut entrer dans la maison », explique, en toute logique, Carole. « Alimentation, vêtement, décoration, quoi que je sois sur le point d’acheter, je me pose toujours la question de savoir si j’en ai vraiment besoin et si c’est un besoin immédiat. »
Tendre vers le « zéro déchet » est un défi de tous les jours. Carole l’admet, elle a parfois voulu trop bien faire. « Ce qui a généré une certaine frustration. » Si elle a fait du
« zéro déchet » sa philosophie de vie et veut contribuer par son exemple à faire évoluer les comportements, pas question pour autant de l’imposer comme une contrainte. Pas même à sa propre famille. « Mon dentifrice maison, par exemple, n’a pas du tout convaincu mon mari ! », sourit-elle. Au final, pour Carole, l’important reste de « faire du mieux que l’on peut avec les possibilités que l’on a ».
Plus d’infos : www.thefamilycocotte.com
Une appli anti-gaspi : Too good to go, les invendus trouvent preneurs
Depuis quelques mois, elle fait fureur. L’application Too good to go séduit les consommateurs et permet à certains produits encore consommables d’atterrir dans l’assiette plutôt qu’à la poubelle.
Ça fait belle lurette qu’on s’offusque de voir des boulangeries, supermarchés ou restaurants jeter leurs invendus à la fin de la journée. Depuis 2016, la Française Lucie Basch, fondatrice de l’application Too good to go, a décidé de lutter contre le gaspillage alimentaire. Selon l’entrepreneuse, un tiers de la production mondiale finit aux ordures.
Grâce à sa plateforme, téléchargeable sur smartphone, les clients se mettent en relation avec les commerçants environnants et peuvent commander leur panier surprise. Celui-ci est composé de produits encore bons à la consommation.
« Je propose des yaourts quelques jours avant leur date de péremption, des œufs, de la crème, du fromage blanc et un morceau de fromage », explique le fromager pontivyen de « Fromages de nos terroirs ». Une bonne façon pour lui d’anticiper la vente de laitages avant qu’ils ne partent à la benne.
Certes, Vincent Thoby vend à perte, car pour un panier d’une valeur de 12 €, le prix d’achat est fixé à 3,90 € et l’application prend 1 € sur la transaction, mais il a le sentiment de limiter le gaspillage et de permettre à certaines bourses d’accéder à ses produits.
Un phénomène qui peine en Centre Bretagne
Le phénomène cartonne à Paris et a su conquérir des villes comme Vannes et Lorient. En revanche, en Centre Bretagne les enseignes affiliées à l’application se font rares. Pourtant, c’est une bonne vitrine pour les commerçants qui attirent une nouvelle clientèle et peuvent parfois bénéficier de ventes additionnelles.
À La Mie câline, les Pontivyens Stéphane et Carine Drouard, ont des invendus presque tous les jours « et ils trouvent systématiquement preneurs ». En effet, en se connectant sur Too good to go on s’aperçoit rapidement que les paniers sont réservés tôt dans la journée, même s’il faut attendre la fermeture pour récupérer le sien.
« On essaye de varier les produits, c’est une façon pour nous de faire découvrir notre boutique », argumentent les gérants de La Mie câline qui multiplient les actions pour éviter le gaspillage alimentaire. En période de campagne des Restos du cœur, le couple d’entrepreneurs préfère donner la priorité à l’association créée par Coluche.
« Bocal attitude », à Loudéac : « Avec le vrac, on limite ses déchets et on consomme mieux »
Unique dans son genre en Centre Bretagne, l’épicerie de vente en vrac « Bocal Attitude » a ouvert mi-octobre à Loudéac. Ici, pas d’emballage. Il faut venir avec ses contenants. Un concept qui correspond aux valeurs éco-responsables d’Amélie Trémoulu, sa gérante.
Amélie, qui êtes-vous et pourquoi ouvrir une épicerie de vente en vrac ?
Je suis de formation commerciale. J’ai occupé différents postes de vendeuse, caissière ou à la mise en rayon, dans plusieurs magasins. Mais, depuis que j’ai commencé à travailler, j’ai toujours voulu ouvrir mon propre commerce. Ce sentiment s’est renforcé en devenant maman. Je voulais réussir à concilier ma vie professionnelle avec ma vie familiale, pouvoir profiter et voir grandir mes deux filles. Je les élève dans une vraie démarche « éco-responsable ». Ce qui sous-entend de limiter ses déchets, de privilégier le fait-maison, de « consommer mieux ». C’est en cherchant à fabriquer ma propre recette de pâte à tartiner que j’ai découvert les épiceries en vrac. Pour moi, cela a été le déclic.
Une épicerie en vrac, comment ça marche ?
Chaque client vient avec son propre contenant : bouteille ou bidon en plastique, bocal en verre, sac en tissu… J’ai aussi à disposition des bocaux de récup’ et des sachets en kraft, mais seulement pour du dépannage. L’idée, c’est bien de responsabiliser chacun. Le contenant est pesé une première fois à vide, avant que le client ne se serve, puis une fois rempli. Ainsi, on paye bien en fonction de la quantité de produits.
Quels produits trouve-t-on chez « Bocal attitude » ?
Des produits alimentaires et essentiellement secs : farine, sucre, céréales, pâtes, riz, légumineuses, boulgour, chocolat… Pas de frais pour l’instant mais c’est en projet. Je vends également des produits d’hygiène et cosmétiques tels que du shampooing, du gel douche ou du dentifrice solide, des baumes à lèvres, des crèmes pour le visage. Évidemment, je propose des produits ménagers. Du tout fait mais aussi des produits comme du bicarbonate de soude ou de l’acide citrique pour fabriquer sa lessive ou son liquide vaisselle. Enfin, vous pouvez trouver des accessoires « zéro déchet », type essuie-tout, lingettes démaquillantes, protections hygiéniques… lavables.
D’où viennent ces produits ?
De Bretagne, le plus possible. Je tiens à favoriser les circuits courts. L’esprit du vrac, c’est de limiter ses déchets et d’avoir une consommation responsable. Les produits d’hygiène corporelle sont ainsi fabriqués dans les Côtes d’Armor. Les accessoires « zéro déchet » sont fournis par une entreprise d’Ille-et-Vilaine. Quant aux prix, ils se veulent attractifs afin de rendre ces produits accessibles au plus grand nombre.
Pratique
« Bocal attitude »
4, rue Notre-Dame à Loudéac.
Ouvert en continu, le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 9 h à 18 h. Fermé le mercredi.
Facebook : « Épicerie de vente en vrac Bocal Attitude »
Des idées pour des fêtes sans déchets
Décorer, offrir, cuisiner… Comment organiser des fêtes sans déchets ? Ateliers, animations et échanges sont organisés sur cette thématique dans le pays de Pontivy, du 17 au 25 novembre, dans le cadre de la Semaine européenne de réduction des déchets. Prenez date.
• Camion « labo zéro déchet »
À bord du camion du SITTOM-MI, dit « labo zéro dechet », les chargés de prévention des déchets du territoire présenteront outils et astuces pour fêter la fin d’année avec moins de déchets.
– Sur le marché de Baud, le samedi 17 novembre (à partir de 8 h).
– Sur le marché de Pontivy, le lundi 19 novembre (à partir de 8 h).
• Ateliers cuisine
Des restaurateurs ouvrent leur cuisine et délivrent leurs recettes pour des repas de fête « zéro déchet ».
– Au restaurant L’Aiglon, à Pontivy, le mardi 20 novembre, à partir de 15 h (inscription auprès du SITTOM-MI).
– Au restaurant La Fontaine au beurre, à Locminé, mercredi 21 novembre et jeudi 22 novembre, à partir de 17 h (inscription auprès de Centre Morbihan Communauté).
• Ateliers et animations « réduction des déchets »
Samedi 17 novembre :
– Spectacle « Ça en jette » par l’association Les morues d’eau douce, sur le marché de Baud. À 12 h.
Mercredi 21 novembre :
– Atelier « Créer son sapin de Noël en bois de palette », au SITTOM-MI, à Pontivy. À 14 h (sur inscription auprès du SITTOM-MI)
Jeudi 22 novembre :
– Portes-ouvertes au centre de tri Retritex puis à la boutique Emmaüs Sacré dressing de Pontivy. De 14 h à 15 h 30 (sur inscription auprès de Retritex, places limitées).
Vendredi 23 novembre :
– Mise en place de l’expérimentation « Gaiä box » (collecte de bio-déchets) à la mairie de Locminé. À 11 h.
– Repair Café à la recyclerie Le Grenier de Locminé. Venez avec vos objets à réparer et profitez des compétences de bricoleurs bénévoles pour apprendre à les réparer vous-même. À 15 h.
– Atelier « Conseils modes et vestimentaires pour les fêtes », accompagné d’un coach professionnel au magasin Emmaüs Sacré dressing de Pontivy. À 14 h (sur inscription auprès de Retritex, places limitées)
– Défilé de la collection « Oxymore », réalisée à partir de tissu recyclé, au magasin Emmaüs Sacré dressing de Pontivy, à 18 h.
Dimanche 25 novembre
– Atelier cuisine « Placardise gourmande », à Baud. À 10 h 30 (sur inscription auprès de Centre Morbihan Communauté).
– Atelier relooking, à la recyclerie L’Effet Papillon de Baud. À 14 h 30.
– Spectacle « Ça en jette » par les Morues d’eau douce, à la recyclerie
L’Effet Papillon de Baud. À 17 h (sur inscription auprès de Centre Morbihan Communauté).
• Collectes
– Du 19 au 24 novembre, collecte de textiles, téléphones portables et lunettes usagées au sein du magasin Emmaüs Sacré dressing à Pontivy.
– Vendredi 23 novembre, collecte de téléphones portables usagés, à la recyclerie Le Grenier de Locminé. De 14 h à 18 h 30.