La première représentation cartographique de la frontière linguistique entre Haute et Basse-Bretagne parue dans « L’histoire de Bretaigne », de Bertrand d’Argentré, en 1588.

La Bretagne est un pays plurilingue. Outre le français, on y parle en effet le breton et le gallo. La Basse-Bretagne, à l’ouest, est la zone traditionnelle de pratique du breton ; la Haute-Bretagne, à l’est, est celle où on parle le gallo. Au contact des deux zones, une limite linguistique à la fois mouvante dans le temps et pourtant bien concrète pour ceux qui la vivaient au quotidien, même si elle tend à s’estomper aujourd’hui : la frontière linguistique.

L’extension occidentale maximale de la Bretagne de langue bretonne, au IXe siècle, l’a amenée aux portes de Nantes et de Rennes. Au fil des siècles suivants, le breton va toutefois reculer au profit du gallo et cette frontière linguistique va progressivement se déplacer vers l’Ouest. La première représentation cartographique de la frontière linguistique entre Haute et Basse-Bretagne est parue dans « L’histoire de Bretaigne » que publie Bertrand d’Argentré en 1588, mais le tracé reste assez imprécis.

On doit à Charles Coquebert de Montbret la première enquête, tout à fait officielle réalisée sur ce sujet sous le Premier Empire, en 1806. Mais, le tracé auquel il est toujours fait référence aujourd’hui est celui que publie Paul Sébillot en 1886. Il n’effectue lui-même aucune enquête de terrain mais s’appuie sur les renseignements qu’il a collectés auprès d’une dizaine de correspondants. Il décrit les « limites des deux langues » commune par commune, et même village par village.

Aujourd’hui, la frontière qui traverse le Centre Bretagne, peut être tracée le long d’une ligne allant de Plouha, dans les Côtes-d’Armor, à Rhuys, dans le Morbihan. Depuis 2004, le breton et le gallo sont officiellement reconnus, aux côtés du français, comme les langues de la Bretagne. Elles sont un héritage qu’il est important de sauvegarder, transmettre et développer. Pour développer l’usage des langues de Bretagne au quotidien, et dans tous les domaines de la vie courante, une politique linguistique volontariste a été développée. C’est d’ailleurs l’objectif de la convention État-Région visant à encadrer la « transmission des langues de Bretagne » et qui devait être votée par le conseil régional de Bretagne, à la fin du mois de février. Une convention qui fixe les objectifs à atteindre d’ici 2026, au nombre desquels on peut citer : 30 000 élèves étudiant les langues régionales ; un enseignant sur deux recruté dans le premier degré sera bilingue ; un développement de la signalétique en breton et gallo…

La transmission demeure une dimension essentielle pour assurer la sauvegarde et le développement d’une langue. C’est pourquoi un soutien particulier est apporté à l’enseignement en milieu scolaire. Pour le breton, c’est le cas depuis plus de 40 ans, à travers un enseignement en immersion dans le réseau des écoles Diwan (page 6). C’est également le cas dans les établissements publics ou catholiques, qui proposent une filière bilingue avec un enseignement à parité horaire (page 8). L’enseignement du gallo à l’école, apparaît en revanche comme un phénomène plus récent. Il n’en affiche pas moins un réel dynamisme et les écoliers sont de plus en plus nombreux à vouloir renouer avec cette langue (page 10). Un phénomène qui se développe également chez les adultes, où le gallo n’est plus considéré comme un patois qu’il fallait cacher mais bien comme une langue qu’il est nécessaire de partager et de transmettre (page 12). Bretonne ou gallo, la culture se vit aussi et surtout au quotidien, au-delà des mûrs des salles de classe… Qu’il s’agisse du Kar ar bobl (page 11) ou du mois du gallo (page 14).


Écoles Diwan

LE BRETON EN IMMERSION

Gilles Servat (à droite) à l’école Diwan de Pontivy

Depuis 1977 et l’ouverture d’une première école maternelle, le réseau Diwan s’est développé sur le territoire de la Bretagne historique et compte aujourd’hui près d’une cinquantaine d’établissements. De la maternelle à la terminale, plus de 4 000 élèves ont fait le choix de la filière bilingue en immersion.

Sur les 48 écoles que compte aujourd’hui le réseau des écoles Diwan (« le germe » en français), dans les cinq départements de la Bretagne historique, deux sont situées dans le Centre Bretagne. La plus ancienne, celle de Baud a fêté son 30e anniversaire, l’an dernier. Plus récente, celle de Pontivy vient, quant-à-elle de célébrer son 20e anniversaire. Bien ancrées dans le territoire, elles affichent des effectifs stables qui peuvent osciller entre 30 et 50 élèves pour la première, et entre 50 et 70, pour la seconde. Créée il y a un peu plus de 40 ans, l’école Diwan permet un accès au bilinguisme (français et breton), par la méthode de l’immersion. « De l’entrée en maternelle, à l’âge de deux ans, jusqu’à la classe de CE1, tous les cours se font en breton, explique Sabrina Le Badezet, à l’origine de la création de l’école de Pontivy et aujourd’hui directrice de l’établissement. C’est un âge sensible propice à l’apprentissage du bilinguisme et nous travaillons beaucoup sur l’oralité. » Au fil des classes, la part du programme et la place dans l’emploi du temps hebdomadaire consacré à l’étude du français, augmente. « Les élèves développent rapidement une capacité à utiliser indifféremment l’une ou l’autre langue, explique l’enseignante. Cela contribue à atteindre la finalité du travail en immersion, c’est-à-dire un bilinguisme équilibré à l’issue de la classe de CM2. »

D’excellents résultats au Bac

La formule a fait la preuve de son efficacité. Pour une très large majorité, les parents qui inscrivent leurs enfants à l’école Diwan ne sont pas bilingues. À l’issue du cycle élémentaire, la quasi-totalité des élèves décident de poursuivre leur scolarité dans un collège du réseau Diwan. Pour les jeunes centre-bretons, il s’agit généralement du collège de Vannes, où ils peuvent être hébergés en internat, les lundi et jeudi. La voie vers le lycée s’impose ensuite d’elle-même, d’autant que les résultats y sont généralement excellents et toujours supérieurs à 95 % de reçus au baccalauréat ! Gratuit et laïc, l’enseignement est bien évidement ouvert à tous et les établissements sont sous contrat avec l’Éducation nationale. L’État prend donc en charge les salaires des enseignants qui suivent les programmes officiels établis par le ministère et sont inspectés comme leurs homologues de l’enseignement public et privé. Les écoles, les collèges et les lycées sont des établissements associatifs, gérés bénévolement par les familles dans des associations d’éducation populaire. Chaque établissement adosse son financement aux activités d’un ou plusieurs comités de soutien. En organisant des animations culturelles, conviviales ou sportives, ces comités de soutien récoltent de l’argent qui contribue à la gratuité de l’enseignement.

Diwan en chiffres
Les écoles Diwan forment dans les cinq départements
bretons un réseau de 48 écoles, 6 collèges (Plésidy,
Guissény, Le Relecq-Kerhuon, Quimper, Saint-Herblain et
Vannes), et 2 lycées (Carhaix et Vannes).
À la rentrée 2020, le réseau scolarisait
4 063 élèves, dont environ deux tiers en primaire
et un tiers dans le secondaire.


Enseignement bilingue

Une parité Français-Breton

À côté de Diwan qui propose un enseignement du breton en immersion, il existe d’autres possibilités d’apprentissage du breton répondant à des besoins spécifiques et à des publics différents. Dans l’enseignement public comme dans l’enseignement catholique, de plus en plus d’établissements proposent un enseignement bilingue français-breton, à parité horaire.

La langue bretonne s’inscrit dans notre histoire et celle de notre région. Autrefois langue du quotidien, sa pratique s’en est amoindrie au sortir de la Seconde guerre mondiale. Cependant, la langue bretonne est toujours présente à l’échelle régionale et cela a été possible grâce notamment aux institutions scolaires qui proposent des enseignements dans cette langue. Depuis 1982, l’Éducation nationale a mis en place des classes bilingues au sein de ses établissements. Les enseignements sont dispensés en breton et en français selon le principe de la parité horaire. Depuis 1990, l’Enseignement catholique dispose également de classes bilingues qui fonctionnent elles aussi selon le principe de la parité horaire. Dans les deux cas, il existe une association régionale qui regroupe de nombreuses associations locales de parents d’élèves qui militent pour le développement des classes bilingues. Pour l’enseignement public, il s’agit de Div Yezh Breizh ; pour l’enseignement catholique, il s’agit désormais de Divaskell Breizh.

Développement continu

Les enseignements sont dispensés selon la règle de la parité horaire, soit la moitié du temps scolaire en breton et l’autre moitié en français, dans le respect des programmes officiels. La parité entre les deux langues s’obtient de façon pragmatique et souple, en fonction des situations, des classes et de l’âge des enfants. En classe bilingue, la langue bretonne n’est pas seulement un objet d’étude, c’est d’abord, au même titre que le français, une langue d’apprentissage, de la maternelle jusqu’au lycée. Les programmes d’enseignement sont identiques à ceux des autres classes ou écoles. Conscient que choisir l’enseignement bilingue c’est offrir à leurs enfants le meilleur départ possible dans la vie, de plus en plus de parents y inscrivent leurs enfants. Ainsi, depuis quelques années en Bretagne, les structures doivent faire face à une réalité nouvelle. Des parents qui, pour la plupart ne maîtrisent pas ou peu la langue bretonne, font l’acte volontaire de scolariser leurs enfants dans cette langue. Un choix conscient d’un bilinguisme scolaire précoce breton-français pour leurs enfants, très souvent à contre-courant des décisions prises par leurs propres parents une génération plus tôt. Depuis maintenant trois décennies, le développement des sites d’enseignement bilingue français-breton est continu, aussi bien en termes d’effectifs que de couverture géographique.


Le Gallo à l’école

Une méthode qui séduit

Désormais enseigné dans les écoles publiques et privées de Haute Bretagne, le gallo s’affiche aujourd’hui comme une langue régionale à part entière. Et les écoliers sont de plus en plus nombreux à renouer avec une langue généralement encore parlée par leurs grands-parents.

« Dis mai don, qheul jou qe je sons anet ? » Montrant la date du jour inscrite sur le tableau, Véronique Le Bris, institutrice à l’école Fülgence-Bienvenue, à Uzel, interroge les écoliers de la classe de CP. Les doigts se lèvent et les réponses fusent. « Vien don cantë mai ! », lance ensuite l’institutrice au jeune écolier qui se lève aussitôt pour la rejoindre près du tableau. Un poster représentant une multitude d’animaux est alors déployé et les écoliers doivent désormais préciser s’ils sont « a plleume ou a paï ? » (Comprenez à poils ou à plumes ?). Institutrice depuis près de 30 ans, Véronique Le Bris, n’enseigne le gallo que depuis deux ans. « Je suis originaire de Saint-Barnabé et j’ai souvent entendu mes deux grands-mères parler gallo, assure-t-elle. C’était enfoui en moi et il a fallu un déclic, pour que mon passé et mon histoire ressurgissent. » Le déclic, se produit lors d’une rencontre avec Anita Rouault, chargée de mission au sein de l’association Cllassiers. « Notre objectif est d’accompagner les enseignants qui souhaitent mettre en place l’apprentissage du gallo dans les écoles primaires », explique t-elle.

Lien intergénérationnel

Séduite, l’institutrice se plonge dans la méthode d’enseignement proposée par l’association et enseigne pour la première fois à la rentrée 2020, à la classe de CP. « La méthode fonctionne sur l’intuition, la mise en situation, le mouvement, la gestuelle, précise Anita. On peut considérer cette méthode comme une bibliothèque, une boîte à outils qui propose une initiation au gallo ludique et interactive : des chants, des jeux, du théâtre, des mimes, des recettes de cuisine… » Concrètement, tous les deux jours (en alternance avec l’anglais), Véronique Le Bris consacre un quart d’heure à l’apprentissage du gallo. « Cette langue est encore présente dans l’environnement familial et social des enfants », explique-t-elle. D’ailleurs, certains sont même très fiers de montrer leur cahier à leurs grands-parents. Un lien intergénérationnel qui permet aussi de valoriser les racines. « L’apprentissage d’une autre langue permet surtout aux enfants d’ouvrir leurs oreilles à d’autres sonorités, assure l’enseignante. Cela leur permet d’entrer ensuite plus facilement dans d’autres langues. » Longtemps considéré comme le parent pauvre des langues régionales, le gallo est aujourd’hui reconnu par l’éducation nationale. « Il y a encore quelques années, nous ne pouvions pas imaginer que le gallo puisse être enseigné à l’école », se souvient Anita Rouault. Désormais, le processus est bien engagé. Des formations sont mises en place et des outils pédagogiques permettent de faciliter la vie des enseignants. Si les promoteurs privilégient la politique des petits pas, l’enseignement du gallo ne cesse de progresser. Aujourd’hui, on comptabilise près de 900 élèves, dans 29 écoles sur le territoire de Haute Bretagne. De Trémorel à Saint-Thélo, en passant par Plumieux ou Uzel, une dizaine d’écoles du Centre Bretagne proposent aujourd’hui l’enseignement du gallo. Et leur nombre devrait encore croître dans les années à venir.


 

Cours de Gallo

TRANSMETTRE UNE LANGUE IMAGÉE

Certains l’ont entendu dans leur jeunesse mais l’ont aussi quelque peu oublié ! D’autres veulent retrouver un héritage qui s’est perdu au fil des générations… Longtemps considéré comme un patois qu’il fallait cacher, le gallo s’affiche désormais avec fierté par ceux qui souhaitent partager et transmettre une langue très imagée.

Autour de la table, les stagiaires sont attentifs. Comme tous les quinze jours, Anita Rouault, l’animatrice de la formation à la langue gallèse, vient de débuter son cours en lançant l’enregistrement audio d’une histoire en gallo. « Qhi ce q’a coti la cafiere a Jenie ? », tel est le titre du texte proposé pour cette séance du mois de février. Il ne prête pas forcément à sourire ! Il s’agit en effet de savoir : « qui a cassé à la tête à Jenie ? »… Bref, qui a tué la pauvre femme ? L’humour n’est pourtant pas absent, et à l’écoute de certaines expressions, les stagiaires ne peuvent réfréner de petits rires ! Un jeudi sur deux, ils sont ainsi une demi-douzaine à pousser la porte d’une salle du centre socio-culturel de La Providence, pour suivre un cours de gallo.

Parler pour ne pas oublier

Pendant longtemps, les locuteurs se retrouvaient entre eux pour des causeries entre initiés. Lancés par André Le Coq, ardent militant pour la défense de cette langue dans le Centre Bretagne, les cours de gallo ont rapidement su séduire un public de gallesants et de non gallesants. L’ancien professeur a depuis cessé sa mission de transmission, mais le flambeau a été repris par Anita Rouault. « Depuis quelques années, il y a un renouveau dans le monde du gallo, assure-t-elle. Longtemps considéré comme un mauvais français ou un patois, le gallo est désormais perçu comme une langue et un héritage culturel qu’il ne faut pas laisser disparaître mais au contraire transmettre. » C’est justement le souhait d’Yvette et d’Élisabeth. Toutes deux retraitées, ces Loudéaciennes ont entendu leurs parents parler gallo dans leur enfance. « J’ai eu envie de prendre des cours pour ne pas oublier », explique Yvette. « C’est bien de parler le gallo, mais je viens aussi pour apprendre à l’écrire, car c’est plus compliqué », poursuit Élisabeth. D’origine vendéenne et enseignante à Loudéac, Marie retrouve dans les cours, « des similitudes avec le Parlange, la langue de ma région natale. » Originaire de Mûr-de-Bretagne, Serge est venu « pour le plaisir d’échanger et pour élargir mes connaissances ». Toutes et tous avouent y venir avec plaisir. « On passe du bon temps et surtout on se marre », assurent les stagiaires. Du plaisir mais aussi du travail. « À chaque cours, nous travaillons sur quatre compétences : écouter, parler, lire et écrire », explique Anita Rouault.

Initiation et animation autour de la langue gallèse

Dans le cadre du mois du gallo, l’association CAC Sud 22 propose deux initiations à la langue gallèse et des animations avec les élèves du cours de gallo sont proposées, les jeudis 10 et 24 mars. Animées par Anita Rouault, qui s’occupe des cours hebdomadaires proposés par l’association, les activités prévues dans ce cadre porteront une dimension éducative, ludique et théâtrale avec la présence d’ateliers et de jeux en gallo divers et variés pour tous les niveaux. Les jeudis 10 et 24 mars, de 18 h 30 à 20 h, centre socio-culturel de la Providence, 36, rue de Moncontour, à Loudéac.


Le mois du Gallo

DES ANIMATIONS EN MARS

 

« Promouvoir et valoriser la langue gallèse à travers de nombreuses actions », tel est depuis 2017, l’objectif du « Mois du gallo », piloté par le CAC Sud 22. Tout au long du mois du mars diverses animations seront proposées sur le territoire de Loudéac Communauté Bretagne Centre et aborderont différents domaines culturels afin de s’adresser à tous les publics.

Samedi 12 mars

Spectacle « Le P’tit Teyâtr » par la compagnie Autre Direction

Ce théâtre de marionnettes proposé aux petits et aux grands emmène le public à la découverte du « P’tit Teyâtr ». Suivez les aventures et rencontres de Misère, Prospérus et du petit Mimosa en pays Gallo. 14 h 30 et 17 h 30, salle des Fêtes du Quillio. Gratuit. Sur réservation au 02 96 28 93 53

Samedi 19 mars

Conférences en gallo d’Anita Rouault et de Fabien Lécuyer

Le premier temps, animé par Fabien Lécuyer, s’attachera à traiter de l’histoire du gallo, de sa place dans le monde actuel et de ses perspectives pour l’avenir. Le deuxième temps, avec Anita Rouault, chargée de mission pédagogique au sein de l’association Cllâssiers, portera sur l’enseignement du gallo dans les écoles primaires. Un temps d’échange est prévu avec les participants à la suite de ces interventions. 15 h, La Hersonnière à Plémet.

Dimanche 20 mars

Gruffalo et Gruffalotins (suivi d’un atelier de création)

En partenariat avec le Cithéa, projection du dessin animé « Gruffalo » et sa suite « Gruffalotin » en gallo. Le film, accessible dès le plus jeune âge (4 ans), propose de découvrir l’histoire d’une petite souris se promenant dans les bois. Elle rencontre un renard, un hibou et un serpent qui la trouvent bien appétissante et l’invitent chacun leur tour à déjeuner dans leur demeure. Mais la petite souris, très maligne, prétexte un rendez-vous avec… un Gruffalo ! 10 h, cinéma Le Cithéa à Plouguenast.

Mercredi 23 mars

Découverte du gallo

À travers des ateliers ludiques composés de jeux et d’ouvrages, les jeunes pourront découvrir et approfondir leurs connaissances du gallo en s’amusant. 14 h à 16 h, médiathèque de Laurenan.

Dimanche 27 mars

Théâtre, lectures et contes avec la troupe des Préchous

Portée par l’association des Préchous qui promeut la langue gallèse sur le territoire, cette lecture théâtralisée revisitera notamment les contes modernes de Robert Raulo. Leur intervention sera accompagnée par plusieurs conteurs en gallo qui feront découvrir à travers la langue, l’histoire et les légendes de la Haute-Bretagne. De 15 h à 17 h 30, salle des fêtes de La Prénessaye.

Tous les mardis

À 14 h, sur la chaîne YouTube du CAC Sud 22 : diffusion de vidéos de Kamishibaï en gallo. Ce genre narratif originaire du Japon se dessine sous la forme d’histoires théâtralisées animées par un narrateur et complétées par des illustrations sous format papier.

La 30e édition du concours d’écriture en gallo

Source d’innovation littéraire, le concours d’écriture en gallo « Escriv’ous galo ? » fête cette année ses 30 ans d’existence ! Le thème de l’édition 2022 s’imposait de lui-même:
« Et dans 30 temps? / E den 30 ans de temp? » pour se projeter dans le futur et imaginer l’avenir 3.0! Les participants, aguerris ou débutants, sont invités à écrire en gallo. Pour cela, tous les genres (théâtre, nouvelle, fantastique…) et les styles sont possibles et sans limite de mots.

Remise des textes avant le 30 mai 2022 par mail à patrimoine@cacsud22.com
ou par courrier au CAC Sud 22 :

28, rue nationale, 22600 Saint-Caradec.
Informations : https://www.cacsud22.com/concours-d-ecriture-en-gallo-2022-la-30e-edition

 

 

 

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