Une qualité de vie qui attire
Impacté par les deux mois de confinement du printemps dernier, le marché de l’immobilier n’a pas tardé à se redresser. Mieux, il affiche un réel dynamisme ! L’attractivité des petites villes et des bassins ruraux du Centre Bretagne séduit de plus en plus d’acquéreurs venus d’autres régions françaises. Un phénomène qui s’est bien évidemment traduit par une hausse des prix.
Un marché dynamique
Pas de visite, pas de signature d’acte de vente ni de déménagement. Pendant deux mois, le marché de l’immobilier s’est retrouvé, comme bon nombre de secteurs d’activité, en stand-by. « Après deux mois d’inactivité nous avons enregistré un flot important de transactions, explique Franck Beausseron, conseiller en immobilier chez Imm- Ouest, à Loudéac. Au final, en volume, comme en chiffre d’affaires, le résultat 2020 a été identique à celui de 2019. » Dans les Côtes d’Armor les volumes des transactions se sont en effet maintenus à un niveau élevé, l’an passé. D’octobre 2019 à septembre 2020, les notaires ont ainsi enregistré une progression de 2 %. Dans le Morbihan, en revanche, la chambre des notaires affiche une diminution de 9 % du nombre de vente. Une baisse à relativiser et plutôt effective dans le sud du département pour cause de manque de biens à vendre. « Après une année 2019 déjà exceptionnelle, le volume des ventes a continué à progresser en 2020 », se réjouit d’ailleurs Éric le Falher, notaire à Pontivy.
L’ancien plutôt que le neuf
L’ancien demeure le coeur du marché immobilier. Dans les Côtes d’Armor, 72 % des ventes portent sur des maisons anciennes et 17 % sur des appartements, soit au total près de 90 % du marché. Dans le Morbihan 57 % des ventes portent sur des maisons anciennes et 23 % sur des appartements, soit 80 % du marché. Dans les deux départements, le marché souffre d’un déficit d’offres. Si la côte bénéficie bien évidemment d’un attrait qui ne se dément pas, tous les secteurs géographiques ont profité d’une demande soutenue. C’est notamment le cas du Centre Bretagne, dont l’attrait s’est notablement conforté. « Nous avons pu constater que des biens qui étaient en vente depuis très longtemps à des petits prix (40 000 à 50 000 €), et qui doivent généralement supporter de lourds travaux, ont trouvé acquéreur », précise Véronique Huitel, notaire à Loudéac. La Bretagne intérieure offre aux acquéreurs des biens disposant d’espaces à des prix plus abordables que ceux pratiqué sur le littoral ou autour des villes. « Ici, les acquéreurs sont essentiellement des classes moyennes, à la recherche d’une maison, avec ou sans travaux, pour des budgets inférieurs à 150 000 € », explique Yvon Péresse, gérant de Côté Particuliers, à Pontivy. Les petites villes qui offrent tous les services (commerce, collèges, médiathèque…), ont largement profité de cette demande renouvelée.
Hausse des prix
Le déséquilibre entre l’offre et la demande s’accentue et favorise une tension sur les prix qui augmentent partout, quel que soit le type de bien. Ainsi, dans le bassin de Pontivy, le prix médian au m2 pour un appartement ancien, a progressé de 7,8 % en un an, pour s’établir à 1 240 €. Plus modérée, la hausse est également perceptible dans le bassin de Loudéac. Une augmentation des prix qui ne décourage toutefois pas les acheteurs puisque l’offre en appartements anciens s’est très notablement réduite. S’agissant des maisons anciennes, les hausses de prix sont également importantes. Dans le bassin de Pontivy, elle s’établit ainsi à 8,2 %, pour un prix médian qui approche aujourd’hui 120 000 €. Dans le bassin de Loudéac, l’augmentation avoisine les 8 %, pour un prix médian d’un peu moins de 108 000 €.
Terrains à bâtir
Le terrain reste le type de bien privilégié par les primo-accédants car il permet de bénéficier d’aides et offre une meilleure maîtrise du budget que la rénovation. Plus de 40 % ont moins de 40 ans. Ils privilégient les bassins ruraux où ils peuvent trouver des terrains à moins de 30 000 € avec des surfaces plus importantes que sur le littoral ou dans les agglomérations. La demande en terrains ne faiblit pas et contrairement aux autres marchés, dans le Morbihan comme dans les Côtes d’Armor, elle est très largement animée par les locaux qui représentent près de 80 % des acquéreurs. Position géographique de la commune et services proposés, expliquent les différences du prix au mètre carré qui oscille de 10 € à plus de 70 €. Si certaines communes éprouvent des difficultés pour remplir leurs lotissements d’autres profitent d’un marché porteur.
Télétravail et « migrants climatiques »
Encore assez peu développé en France avant le premier confinement, le télétravail a, depuis, connu une explosion inédite. Selon le ministère du Travail, 25 % des Français (soit environ 5 millions de personnes) ont travaillé à distance pendant le confinement, contre à peine 7 % en 2017. Si au départ, certaines entreprises ont dû s’y convertir dans l’urgence (et même parfois dans la douleur…), cette révolution semble partie pour durer. L’association nationale des DRH prévoit en effet une montée en puissance du télétravail après la crise. « Nous avons appris à mieux travailler à distance et même les managers réticents ont pu se rendre compte que cela pouvait fonctionner », confie un représentant de l’association. Cette possibilité offerte par l’employeur a permis à certains de franchir le pas pour quitter les centres urbains. « Nous avons pu constater une augmentation du nombre d’acquéreurs venant d’autres régions », assure Éric Le Falher, notaire à Pontivy. De Paris et de la région parisienne, bien sûr, mais également, plus étonnamment, du sud de la France. Des « migrants climatiques » qui préfèrent fuir la multiplication des événements extrêmes. » L’effet Covid est forcément avancé pour expliquer l’afflux important d’acquéreurs venant d’autres régions. Mais ce n’est pas le seul. « Le Centre Bretagne est attractif, assure Yvon Péresse, gérant de Côté Particuliers, à Pontivy. La qualité de vie et la tranquillité attirent une population qui souhaite fuir les grandes agglomérations. »
La pierre une valeur sûre
Investir dans la pierre, c’est-à-dire placer son argent dans quelque chose de solide qui résiste au temps qui passe, qu’on possède réellement et sur lequel on peut compter… Dans une période d’incertitude comme celle que nous vivons, la pierre s’impose encore plus clairement comme une valeur refuge. « Les stocks de biens s’épuisent, et s’il ne s’agit pas de la frénésie des années 2003-2007, nous sentons un réel engouement pour les biens qui se vendent au juste prix », assure Valérie Huitel, notaire à Loudéac. Des taux d’intérêts qui demeurent très bas, couplé à une défiance diffuse face aux produits financiers proposés par les banques, ne font qu’accentuer encore, la valeur refuge de la pierre qui rassure les investisseurs.
Mondo Habitat
Construire ou rénover en toute sécurité
L’achat d’un bien immobilier est toujours un moment important dans la vie. Qu’il s’agisse du neuf ou de la rénovation, la société Mondo Habitat, à Pontivy, vous apporte son expertise et vous accompagne pour optimiser votre projet.
Rénovation de leurs propres bureaux ; construction de maisons neuves à Pluméliau ; transformation d’un commerce en logements à Pontivy… Installée depuis l’automne dernier, la société Mondo Habitat développe déjà son activité sur tous les fronts, dans un rayon d’une quarantaine de kilomètres autour de Pontivy. Si l’entreprise est encore jeune, les deux créateurs disposent d’une solide expérience dans le bâtiment. Jean-Charles Theaud a travaillé pendant plus de 20 ans dans l’industrie de l’isolation et le négoce de matériaux. Son associé, Nicolas Jego a, quant à lui, été conducteur de travaux dans une entreprise générale du bâtiment. Complémentaires, les deux hommes ont souhaité unir leurs compétences pour former une équipe commerciale et technique afin de conseiller et d’accompagner les particuliers ou les professionnels qui souhaitent acquérir un bien immobilier.
Un service à la carte
Que le futur acquéreur soit attiré par la construction d’une maison neuve, la rénovation d’un appartement ancien, l’achat d’un local professionnel ou commercial, Mondo Habitat lui propose un service personnalisé à la carte. Première étape, essentielle s’il en est, la détermination des souhaits du client et la mise en adéquation du projet avec le budget dont il dispose. « Nous sommes toujours à l’écoute et nous élaborons un avant-projet qui répond à ses besoins, à son mode de vie ou encore à ses goûts architecturaux », explique Jean-Charles Theaud. Cette étape validée, Mondo Habitat s’occupe de tout. Une mission qui débute bien sûr par la rédaction et l’obtention des différentes pièces et autorisations administratives. Vient ensuite la consultation des entreprises qui interviennent sur le chantier. « Nous profitons de notre réseau auprès des professionnels locaux, dans tous les secteurs, précise Nicolas Jego. Nous les connaissons. Ils sont qualifiés (RGE et Qualibat), expérimentés et sérieux. » Tout au long du chantier le conducteur des travaux dédié s’assure de la bonne marche du projet, veille à la parfaite réalisation de l’ouvrage et s’attache à tenir les délais. Il est également l’interlocuteur unique du client qui peut à tout moment se tenir informé de l’évolution du projet. En confiant son projet à Mondo Habitat, l’acquéreur bénéficie d’une expertise et d’une rigueur… et de l’assurance d’intégrer dans les délais le nouvel habitat qu’il a souhaité et qui lui ressemble.
PRATIQUE
14, rue Albert de Mun – Pontivy
07 88 51 62 65
contact@mondo-habitat.fr
www.mondo-habitat.fr
Asset Diagnostic Immobilier
Sécurisez votre transaction
Acheter ou vendre un bien immobilier en toute sécurité… C’est la mission que s’est assignée la société Asset Diagnostic Immobilier. Son intervention permet d’établir un bilan complet d’un logement ou d’un bâtiment.
8 000 ! En un peu moins d’une quinzaine d’années, c’est le nombre de diagnostics réalisés par Yann Donnio dans des maisons et des appartements du Centre Bretagne… Une expérience significative qui confère assurément à la société Asset Diagnostic Immobilier, un gage de qualité et de sérieux. Désormais installée au 81 rue Nationale, à deux pas de La Plaine, à Pontivy, la société a été créée en 2007. Ingénieur des arts et métiers, celui qui est alors directeur de fabrication de l’entreprise Louisiane, à Loudéac, décide de changer d’horizon professionnel. Après une formation et l’obtention des certifications, Yann Donnio baptise sa société Asset : comme le nombre de diagnostics nécessaires à l’époque et parce qu’en anglais, le terme peut se traduire par « qualité ». Depuis, un huitième s’est rajouté : l’état des risques et pollution.
Plus grande transparence
Pendant quelques années il travaille seul. Dès 2015, pour faire face au développement de son activité, il embauche une première collaboratrice. D’abord assistante administrative, Nelly Fressoz, suit une formation de diagnostiqueur et obtient les certifications nécessaires pour exercer son nouveau métier. Elle est opérationnelle depuis maintenant plus d’un an. Embauchée il y a quelques mois, Charlène Le Garrec a rejoint l’équipe pour assurer les fonctions d’assistante administrative et d’accueil des clients. L’obligation faite au propriétaire d’un bien immobilier qui souhaite le louer ou le vendre, d’effectuer des diagnostics, est assez récente. Elle date du milieu des années 90. « Avant, il n’y avait aucune expertise sur les biens vendus ce qui était source de nombreux litiges après la vente, explique Yann Donnio. L’acquéreur pouvait se retrouver avec une somme de travaux qu’il n’avait pas prévus et même découvrir des malfaçons. » Si la législation a évolué au fil des années, l’éventail des diagnostics obligatoires permet aujourd’hui d’effectuer un bilan complet du logement ou du bâtiment. Au total, on en compte sept : amiante, plomb, gaz, électricité, état parasitaire, performance énergétique et mesurage (loi Carrez). « Tous ces diagnostics ne sont pas forcément obligatoires, précise Yann Donnio. Cela dépend de différents critères : type de bâtiment, ancienneté, lieu d’implantation… » Désormais, les transactions entre l’acheteur et le vendeur s’effectuent dans la plus grande transparence. « Toutes les informations importantes relatives au bâtiment figurent dans les diagnostics, assure le gérant d’Asset. Nous vérifions chaque point de la norme s’appliquant au diagnostic concerné pour fournir un travail de qualité. » Exigeante et professionnelle, l’équipe d’Asset Diagnostic permet assurément d’effectuer une transaction immobilière en toute sécurité.
81, rue Nationale – Pontivy
Accueil bureau du lundi au vendredi,
de 8 h à 12 h et de 14 h à 17 h.
Tél. 02 97 25 13 73
www.asset-diagnostic-immobilier.com
donnio.yann@gmail.com