Saint-Vran, Le circuit du Perfaux

Le circuit pédestre du Perfaux sillonne la bucolique campagne de Saint-Vran dans la vallée de la Rance naissante et part à la rencontre du jardin des hortensias, du château de Langourla et de menhirs posés là il y a 5 000 à 6 000 ans.

1.Église de Saint-Véran

Remplaçant l’église d’origine aujourd’hui disparue, l’édifice actuel de style gothique, construit en 1876 entraîne le déplacement du centre-bourg. Entre l’église et la mairie se trouve un canon-mortier datant de la Première Guerre mondiale. Ce lance-grenade allemand de type « minenwerfer » avait une portée maximale d’un kilomètre, une performance pour l’époque !

2.Jardin des hortensias du Guédou

Présentant une collection d’hortensias unique en Centre Bretagne, le jardin des hortensias est aménagé autour de trois points d’eau : l’un japonais au décor zen, le second spécifique aux fougères rares et le dernier dédié aux nénuphars.

3. Château de Langourla

Rattaché à la Seigneurie de Langourla, le château actuel fut bâti au XVe siècle à proximité d’une motte féodale. Son pignon ouest possède une rosace du XVe, provenant de l’ancienne église de Laurenan. Le site est privé. Merci de ne pas pénétrer sur la propriété.

4. La Rance – Chaos de Quémelin

(hors circuit, à 300 m)

À Quémelin, la Rance a tracé au fil des siècles, son cours d’eau dans la terre de granite du Mené jusqu’à former ce pittoresque chaos. Une petite centaine de kilomètres en aval, elle rejoindra la Manche aux portes de Saint-Malo après avoir franchi la célèbre et plus grande usine marémotrice au monde qui porte son nom.

5. Menhirs du Perfaux

Trois blocs granitiques ont été érigés en menhirs au Néolithique. Celui dit « du Perfaux » est le plus colossal avec ses 6,6 mètres de hauteur et ses 9,3 mètres de circonférence. Longtemps, ils ont nourri les croyances populaires liées aux légendes des fées. Le passage de la voie romaine reliant Corseul à Vannes, atteste d’une occupation du site à la période Gallo-romaine.

6. Chapelle Saint-Lin

(hors circuit, à 300 m) La légende raconte que Saint-Lin traversa la forêt de La Hardouinais sur un char tiré par quatre boeufs. Arrivés en ce lieu, les animaux s’arrêtèrent, leurs pieds s’étant enfoncés dans la pierre ! Les pauvres bêtes martyres ne purent aller plus loin !