Proche de Pontivy, dans un environnement champêtre, Saint-Thuriau profite d’un positionnement géographique et d’un cadre de vie favorables à sa bonne vitalité démographique, sociale et économique.
« Rurbaine ». Ainsi Michel Pourchasse, son maire, aime à définir Saint-Thuriau. Une commune à la fois rurale, « qui compte 1 700 hectares cultivés pour une superficie totale de 2 147 hectares », et urbaine « du fait de sa proximité avec Pontivy, 7 km de centre à centre », souligne l’édile.
Située au sud de Pontivy, bordée à l’ouest par le Blavet canalisé, Saint-Thuriau bénéficie d’un positionnement géographique favorable à sa vitalité. Depuis quinze ans, le nombre de ses habitants est stabilisé autour des 2 000 habitants. Une population équitablement répartie entre toutes les tranches d’âge. Cet équilibre est maintenu par une politique volontaire de construction de nouveaux lotissements. Plusieurs ont vu le jour tout autour du centre-bourg, dont le lotissement des Oiseaux, puis des Arts. Le dernier en date, le Clos de Poul er Guetrie, a vu ses vingt lots vendus en moins de deux ans.
« Ce qui est plutôt rapide », note avec satisfaction Michel Pourchasse. La municipalité thurialaise ne compte pas s’en tenir là et recherche un terrain pour un nouveau projet.
Un cadre de vie soigné
Plus généralement, Saint-Thuriau doit surtout son attractivité à son cadre de vie privilégié. « Tant dans la forme que dans le fond », insiste Michel Pourchasse, en profitant pour rappeler la devise de la commune « À Saint-Thuriau, il fait toujours beau et surtout bon vivre ! ».
Dans la forme, parterres fleuris, bâtiments communaux et voies entretenus confèrent un charme indéniable à son bourg réhabilité, qui s’étend tout autour de son église paroissiale à la remarquable voûte lambrissée peinte. Un bourg où sont centralisées toutes les infrastructures mises à la disposition de la population. Dotée depuis plusieurs années d’une salle des fêtes et d’un complexe sportif, Saint-Thuriau a inauguré, il y a tout juste un an, son boulodrome couvert et sa nouvelle médiathèque. Un projet qui a représenté une enveloppe de 360 000 €. Plus récemment, 500 000 € ont été investis dans la réhabilitation d’une ancienne supérette en Accueil de Loisirs Sans Hébergement (ALSH). Ouvert en juillet dernier, il a accueilli une quarantaine d’enfants par jour au cours de l’été.
Pour cette rentrée scolaire, la commune a également dû aménager une cinquième classe au sein de l’école publique. « Nous sommes la seule commune, sur une quarantaine aux environs, à ouvrir une classe supplémentaire. C’est aussi la preuve de notre dynamisme », se réjouit Michel Pourchasse.
Quatre parcs d’activités économiques
Deux écoles primaires, publique et privée, un lycée agricole (Kerlebost), un tissu commercial et artisanal varié, une vingtaine d’associations sportives et culturelles (dont les très dynamiques comité des fêtes et Thuriadons) complètent la panoplie des services et activités proposés à la population thurialaise.
Avec ses airs de ville à la campagne, on n’oublierait presque le potentiel économique et industriel de Saint-Thuriau. À distance du bourg et des habitations, quatre parcs d’activités accueillent pas moins de 41 entreprises. Dont, la Biscuiterie Joubard, Davilaine, Celtipak ou encore Robichon, pour citer certains fleurons. « Nous disposons encore de 25 hectares sur ces parcs d’activités pour continuer à développer ce tissu économique », révèle Michel Pourchasse, rappelant la part que ces entreprises représentent dans les rentrées fiscales de la commune : « 44 % des impôts locaux ». Non négligeable dans le dynamisme de cette « rurbaine » résolument tournée vers l’avenir.
INTERVIEW / 3 QUESTIONS À…
Michel Pourchasse, Maire de Saint-Thuriau
Élu depuis 1995, comme conseiller municipal jusqu’à 2001, puis adjoint aux finances, Michel Pourchasse porte l’écharpe de maire de Saint-Thuriau depuis 2008. Il est, par ailleurs, vice-président délégué à la mutualisation des services et à la solidarité intercommunale au sein de Pontivy Communauté. Agé de 54 ans, marié et père de deux enfants, il est aujourd’hui conseiller indépendant en investissement immobilier.
Dans quel état d’esprit avez-vous abordé votre second mandat de maire ?
Il est difficile de mettre en œuvre tout un programme en un seul mandat. Ma volonté était de continuer ce que nous avions commencé, en m’appuyant sur une équipe municipale et des agents communaux compétents et ayant une bonne connaissance des dossiers. De fait, la première moitié de ce deuxième mandat a vu se concrétiser certaines des actions engagées. C’est aussi très motivant d’être maire d’une commune aux multiples possibilités de développement.
Des possibilités offertes grâce à une gestion rigoureuse des finances communales…
Nos finances sont en effet très saines. La part communale des impôts n’a pas augmenté depuis plusieurs années. Nous allons procéder au remboursement du dernier prêt et ce taux d’endettement à zéro nous permet d’envisager l’avenir avec sérénité. Notre état d’esprit a toujours été et restera celui de la prudence. Ce n’est pas dans notre politique de faire de gros investissements qui ne répondent pas en priorité aux besoins de nos citoyens. Ce qui n’empêche pas le dynamisme de notre commune.
Quel regard portez-vous sur l’intercommunalité ?
Une collaboration forte avec Pontivy Communauté est et sera toujours un atout majeur pour notre commune. En particulier pour notre développement économique qui reste l’une de nos priorités. Mais aussi dans de nombreux autres domaines, notamment pour sa participation financière par des fonds de concours aux projets municipaux.