Pour une agriculture raisonnée et durable ! De la conversion à l’agriculture biologique à la commercialisation d’une partie de la production en circuits courts, en passant par l’utilisation de méthodes plus respectueuses de l’environnement… Dans le Centre Bretagne, les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à s’orienter vers ces modes de production.
« La Bretagne doit s’affirmer comme le leader européen du bien manger. » En septembre dernier, lors du salon international de l’élevage à Rennes (Space), cette ambition affichée par le président du conseil régional de Bretagne, Loïg Chesnais-Girard avait largement dépassé les travées du second grand rendez-vous agricole français, après le Salon de l’agriculture de Paris, qui vient de s’achever. Longtemps loué, le modèle agricole breton qui s’était imposé à partir du milieu de XXe siècle est aujourd’hui montré du doigt pour son mode de production ayant recours aux intrants chimiques, à l’élevage hors-sol et à l’industrialisation des procédés de transformation. Il est d’autant plus décrié que ses conséquences néfastes sont désormais avérées.
« L’objectif de l’après-guerre, c’était de nourrir les hommes. Les agriculteurs y ont répondu, reconnaissait l’élu. Aujourd’hui, les objectifs sont plus complexes : on leur demande de nourrir les hommes mais aussi de la qualité, de la traçabilité, du bas prix, de la sécurité alimentaire et on veut qu’ils préservent l’environnement et les paysages. »
La réponse à cette demande apparaît comme un enjeu de taille quand on mesure le poids des secteurs agricole et agroalimentaire dans l’économie de la région.
Une agriculture en mutation
Il l’est encore davantage dans le Centre Bretagne puisqu’entre l’industrie agroalimentaire (26 % des emplois) et l’agriculture (8 %), il représente plus d’un tiers de l’activité. Son empreinte sur le territoire l’est tout autant. Ici, 70 % des surfaces des trois communautés de communes sont utilisées pour l’agriculture.
Si leur nombre est en constante diminution, on compte aujourd’hui près de 2 800 exploitations agricoles sur le territoire. Et la tendance à la baisse devrait encore s’accentuer. « Pour quatre départs de chef d’exploitation, on enregistre un seul remplacement », déplore Christophe Tachez, chargé d’animation à l’antenne pontivyenne de la chambre d’agriculture. Mais la concentration et l’agrandissement de la taille des exploitations ne sont pas sans poser quelques problèmes. Pour faire face à l’accroissement de la charge de travail, il devient nécessaire d’embaucher. « On enregistre une forte augmentation du nombre de salariés agricoles, explique Christophe Allanic, chargé d’animation à l’antenne loudéacienne de la chambre d’agriculture. Mais, même si les salaires sont attractifs, les chefs d’exploitation peinent à recruter et on compte aujourd’hui une centaine de postes à pourvoir. »
Christophe Tachez (à gauche),
et Christophe Allanic, chargés d’animation à la chambre d’agriculture
S’agissant de la structure des exploitations, le système associant la polyculture et l’élevage (bovin, porc, volaille), avec une grosse prédominance de ce dernier, demeure largement majoritaire. À l’exception des surfaces consacrées aux cultures maraîchères (pommes de terre, haricots…), plus des deux tiers des surfaces cultivées le sont pour l’alimentation des animaux.
Pour l’essentiel, les productions agricoles des exploitations du Centre Bretagne sont destinées à l’industrie agroalimentaire. N’empêche, si le modèle intensif demeure largement majoritaire, la mutation est en marche.
Croissance de l’agriculture bio
Les nouvelles attentes des consommateurs, l’urgence climatique et environnementale, incitent aujourd’hui de nombreux agriculteurs à se tourner vers d’autres modèles de production.
C’est notamment le cas de l’agriculture biologique (page 10). Plus de 120 exploitations ont fait le choix de la conversion au bio. « Cela représente environ 4 % du total des exploitations, expliquent les représentants de la chambre d’agriculture. Mais depuis deux ou trois ans, on enregistre une progression de plus de 20 % chaque année. » Et la tendance devrait encore s’accentuer puisque la production demeure toujours inférieure à la demande. Outre une meilleure maîtrise de leur activité et une valorisation financière de leur production, ces conversions contribuent aussi à changer positivement l’image des agriculteurs.
Comme le bio, la commercialisation d’une partie de la production en circuits courts apparaît comme une nouvelle tendance en forte progression (page 12). Sur le territoire des trois communautés de communes, près de 200 exploitations y ont aujourd’hui recours. S’ils ne représentent le plus souvent qu’un revenu d’appoint pour l’agriculteur, les aliments estampillés « produit à la ferme », suscitent un engouement de plus en plus grand auprès des consommateurs.
Enfin, une autre démarche pour cultiver autrement commence également à se développer dans le Centre Bretagne : l’agroécologie. Ici il s’agit de réduire au maximum le recours aux intrants et aux pesticides pour employer un ensemble de méthodes de production plus respectueuses de l’environnement (page 14).
Un claquement de doigts ne suffira pas à changer le modèle du grenier alimentaire français. Pour autant, les initiatives se multiplient et les efforts commencent à porter leurs fruits. C’est en tous cas la direction vers laquelle ils sont de plus en plus nombreux à s’engager pour une agriculture raisonnée et durable.
L’agriculture en Centre Bretagne
Révolution agricole dans les campagnes du Centre Bretagne
D’une agriculture de subsistance au milieu du XXe siècle à une agriculture de production intensive pour l’industrie agroalimentaire… En quelques décennies, l’agriculture du Centre Bretagne a fait sa révolution. Sociologue et enseignant à l’université de Rennes II, Gilles Rault travaille sur l’évolution de l’agriculture en Centre Bretagne. Il retrace les grandes étapes de cette révolution verte.
L’agriculture apparaît aujourd’hui comme un domaine important de l’économie du Centre Bretagne. Cela n’a t-il pas toujours été le cas ?
Pendant longtemps, l’agriculture n’a été qu’une des composantes de l’activité économique. En centre Bretagne, il y avait en effet une activité très importante autour du tissage du lin et du chanvre. On en retrouve encore aujourd’hui les traces avec les maisons de marchands de Quintin, Moncontour ou Saint-Thélo. Il y avait également une industrie liée à la production de fer avec les forges des Salles à Perret ou du Vaublanc à Plémet, par exemple. L’agriculture n’était alors qu’une agriculture de proximité et de subsistance .
À partir du milieu du XIXe siècle, l’industrialisation explique-t-elle le développement de l’agriculture en Centre Bretagne ?
L’arrivée du bateau à moteur notamment, va provoquer une rupture. L’industrie d’exportation des toiles, et plus particulièrement des voiles de bateaux est mise à mal. On le constate quelques années plus tard dans les recensements par une diminution du nombre des tisserands et par une augmentation de celui des agriculteurs. Le déséquilibre du modèle économique antérieur se traduit par une reconversion de la population vers l’agriculture.
Au début du XXe siècle, comment se caractérise-t-elle dans le Centre Bretagne ?
De nouvelles terres ont été défrichées et les surfaces de terres cultivées ont augmenté. Pour autant, il s’agit toujours d’une agriculture de subsistance qui fonctionne de manière autarcique. C’est une petite agriculture pratiquée sur un parcellaire très morcelé et les échanges avec l’extérieur n’excèdent pas un rayon d’une trentaine de kilomètres. C’est à partir du tournant du XXe siècle que va débuter un mouvement qui ne va faire que s’accélérer durant les décennies suivantes : l’exode rural.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’agriculture va opérer un tournant important. De quelle manière ?
Plusieurs éléments peuvent expliquer ce tournant. Il y a bien sûr le plan Marshall de reconstruction de l’Europe qui va se traduire par l’apparition de la mécanisation dans l’agriculture. Il y a également des choix politiques de l’État qui vont faire passer l’agriculture autarcique aux prémices de l’agriculture industrielle. Il y a enfin le poids des mouvements d’éducation populaire. Jusque-là, l’élite agricole était représentée par des notables. Des élites plus techniques vont s’imposer et prendre en main le développement du territoire.
Sur le terrain, ces changements vont se traduire par une spécialisation des productions en fonction des territoires (cochon, lait ou poulet…), que l’on peut encore observer aujourd’hui. Il va également y avoir un bouleversement des paysages avec le remembrement. C’est une transformation du rapport à la terre. Avant, les parcelles avaient un nom révélé dans la toponymie et lié à une histoire, une valeur agronomique… Elle perd sa valeur symbolique pour devenir un simple numéro cadastral.
Dans les années 70, l’arrivée d’une nouvelle plante, le maïs, va encore changer la donne. Comment cela se traduit-il pour les agriculteurs du Centre Bretagne ?
À l’époque, c’est une plante magique : elle pousse vite et sa culture est beaucoup plus facile à mécaniser que des plantes qui poussent en terre, comme la betterave par exemple. Progressivement (à l’exception des cultures légumières), on va glisser vers un système de quasi monoculture. Les rotations longues à six ou sept cultures vont être remplacées par des rotations plus courtes alternant simplement le maïs, le blé et l’herbe.
Aujourd’hui, comment pourrait t’on caractériser l’agriculture dans le Centre Bretagne ?
C’est une agriculture de production de minerais. Il faut fournir de la matière aux industries agroalimentaires. Mis à part les légumes, la quasi-totalité de la production végétale est destinée à l’alimentation des vaches et des cochons. L’agriculteur est devenu le premier maillon de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution. Pour autant, ce n’est plus lui qui fait de la plus value sur sa production.
Comment peut-elle évoluer ?
C’est un modèle fragile soumis à des aléas qui lui sont extérieurs. Une décision des Russes visant à stopper les importations de porc a un impact immédiat sur les producteurs du Centre Bretagne. Il y a des imbrications fortes et même si la volonté de changement existe, cela demeure complexe.
Les agriculteurs sont aujourd’hui nombreux à penser que le modèle est fatigué. On assiste d’ailleurs à un phénomène de diversification vers le bio, le circuit court ou encore l’agroécologie. Mais tout seul on est fragile. Le changement devra passer par une capacité à renouveler les collectifs d’action et à la création d’un nouveau mouvement d’éducation populaire permettant de se rassurer collectivement sur les changements à effectuer.
Par Gilles Rault, sociologue et enseignant à l’université de Rennes II.
Conversion au bio à Kergrist : retrouver la fierté du métier
Depuis mai 2018, Catherine et Gwenaël Le Clezio se sont engagés dans la conversion en bio de leur élevage laitier. Un choix qu’ils ne regrettent pas.
« On aurait dû le faire avant ! » Dans leur ferme du Botcol, dans la commune de Kergrist, Catherine et Gwenaël, sont aujourd’hui fiers du métier qu’ils exercent. À la tête d’une exploitation agricole de 90 hectares et d’un élevage d’un peu plus de 80 vaches laitières, il ont entamé une conversion au bio, il y a maintenant près d’un an.
Pendant longtemps pourtant, ce fils et petit fils d’agriculteur a fonctionné comme ses aînés en pratiquant une agriculture conventionnelle. Dans la ferme familiale, l’activité est alors régie par la politique des quotas laitiers et les fluctuations du marché. Lorsqu’au milieu des années 2000, sa femme le rejoint sur l’exploitation, il se lance même dans un élevage de porcs fermiers sur paille. Tout en rachetant des quotas pour augmenter sa production, il choisit de faire évoluer son cheptel en remplaçant les prim’holstein et les normandes par une race plus rustique, les montbéliardes. « On produit pour produire et on ne maîtrise ni le prix d’achat de l’aliment, ni le prix de vente du lait », reconnaît-il. Lorsqu’en plus, des crises violentes frappent la filière, comme en 2009 ou en 2016, le modèle dominant n’apparaît plus forcément comme la panacée et la solution d’une conversion au bio fait son chemin. « L’idée nous trottait dans la tête depuis un moment, précise Gwenaël. Il faut être prêt et le faire avec conviction. »
Autonomie alimentaire
Ils franchissent une première étape en s’engageant dans une Mesure Agro-
environnementale et Climatique (MAEC). « L’objectif est de parvenir à une autonomie protéique et alimentaire, explique l’éleveur. Nous avions déjà un système d’exploitation plutôt extensif et on s’est rendu compte que le passage n’était pas si compliqué que cela. » Le soutien du groupement d’éleveurs laitiers et les conseils des techniciens de la chambre d’agriculture permettent aussi d’orienter et de rassurer. Car financièrement la conversion peut être douloureuse ! « C’est vrai qu’il vaut mieux avoir une trésorerie saine avant de lancer », admet le couple.
Engagée en mai dernier, la phase de transition va en effet s’étaler sur 18 mois. Et depuis, l’élevage a enregistré une baisse de 25 % de sa production. Le lait est en revanche toujours payé au tarif d’une exploitation conventionnelle, soit environ 330 €, les 1 000 litres, auxquels il convient de rajouter une aide à la conversion de 30 €. En novembre prochain, lorsque l’élevage aura obtenu la certification, le prix passera à 450 €.
D’ici là, Gwenaël doit encore poursuive sa gestion rigoureuse des pâturages et des cultures. « Notre but est de parvenir à une autonomie alimentaire de 90 % », assure-t-il. Un objectif qu’ils ne doutent pas d’atteindre. D’autres, l’ont déjà été : la fierté retrouvée de son métier et la satisfaction de produire un lait de qualité. Sans parler du regard des gens, qui, lui aussi, a changé.
Circuit court à Guerlédan : valoriser un cochon de qualité
Éleveurs de cochons à Mûr-de-Bretagne, les Videlo commercialisent une partie de leur production en circuit court. Fraîche ou transformée, elle est de plus en plus appréciée.
Anita et Thierry Videlo sont tous deux fille et fils d’agriculteurs. Mais, faute de pouvoir s’installer sur l’une des fermes familiales, le couple a repris l’exploitation d’un agriculteur qui partait à la retraite. C’était en 1985, à Squiriec, dans la commune de Mûr-de-Bretagne, sur une exploitation d’un peu moins de 20 hectares. Ils vont opter pour le cochon de sélection. Les cochettes mises au monde par leurs truies de race large white, réputée pour ses qualités gustatives, sont ensuite vendues à des élevages spécialisés dans la reproduction. « En travaillant sur la sélection et la génétique nous avons pu garder notre souche première et toutes les truies de l’élevage sont nées ici », assurent-ils.
Aujourd’hui, l’exploitation est en polyculture élevage avec des céréales, des légumes plein champ, un verger cidricole et une production de viande de porc garantie sans OGM ni antibiotique systématique.
En 2014, l’arrivée de leur fils Julien sur l’exploitation va se concrétiser par la mise en place d’une filière en circuit court. « L’idée est née lors d’une porte ouverte de l’abattoir de Quintin », se rappellent Anita et Julien. Ils investissent dans une chambre froide et une remorque isotherme et commencent à commercialiser des colis de 10 ou 20 kg de viande fraîche comprenant côtes, rôti, saucisse, poitrine ou encore chair à pâté prête à cuire.
Saucibon et filet mignon
Réalisation d’un local agréable pour accueillir le client, création d’un site Internet ou présence sur quelques marchés… ils multiplient les initiatives. « C’est pas toujours évident car nous ne sommes pas commerciaux », reconnaît Julien. Le bouche à oreille fait toutefois son œuvre et ils fournissent aujourd’hui plusieurs restaurants scolaires de la région.
Parallèlement, pour proposer des produits de la ferme aux vacanciers qui profitent de leur gîte, ils vont s’initier à la transformation. Ce sera d’abord le cas avec le Saucibon. Un saucisson à base de jambon, gourmand, commercialisé sous vide. Ce produit est distribué sur l’ensemble de la Bretagne via une coopérative et des magasins locaux… Depuis, terrines gourmandes, pâté de campagne, rillettes, sauté de porc au cidre de la ferme ou filet mignon séché sont venus étoffer la gamme.
« Ça reste une niche et ne procure qu’un revenu de complément, admet Julien. Mais les contacts et les rencontres permettent de valoriser notre métier ».
Pratique :
Julien 06 80 04 18 98 ou Anita 0675590396, www.ty-kalon-breizh.fr
L’agroécologie à Remungol-Evellys : une agriculture raisonnée
Encore assez récente, les techniques de l’agroécologie se développent dans les exploitations du Centre Bretagne. À Remungol-Evellys, Bruno d’Hautefeuille les utilise au quotidien et avec succès.
Pendant longtemps l’agriculture et l’écologie ont pu apparaître comme des termes antinomiques. La nécessité désormais partagée de privilégier un développement durable respectueux de l’environnement a fait évoluer les esprits et les pratiques culturales. L’agroécologie fait partie de celles-là. Une démarche qui vise à concevoir des systèmes de production en s’appuyant sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement (réduction des émissions de gaz à effet de serre ; limitation du recours aux produits phytosanitaires) et à préserver les ressources naturelles. Concrètement, il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement.
À la tête d’une exploitation de 165 hectares à Remungol-Evellys, Bruno d’Hautefeuille fait partie de ces nouveaux convertis. Fils d’agriculteur, il poursuit l’activité familiale lorsqu’il en prend la direction, en 1992. Si la culture du blé, de l’orge, du maïs, des petits pois ou des haricots représente l’essentiel de l’activité, il reprend également un élevage de porcs. Il y a trois ans, il a pourtant décidé d’y mettre un terme. « Le bâtiment était fatigué et ne correspondait plus aux exigences pour le bien être animal », explique-t-il.
Des connaissances en agronomie
Désormais exclusivement tourné vers la culture, il s’est donc orienté vers un concept encore assez nouveau et qui fait appel à un ensemble de méthodes respectueuses de l’environnement.
« L’agroécologie réintroduit de la diversité dans les systèmes de production agricole et restaure une mosaïque paysagère diversifiée et le rôle de la biodiversité comme facteur de production est renforcé », précise Bruno d’Hautefeuille. Des ruches ont d’ailleurs été installées sur l’exploitation. S’il dispose de solides connaissances en matière d’agronomie, il peut également bénéficier des expériences menées par d’autres agriculteurs ainsi que sur l’expertise des conseillers de la chambre d’agriculture et de la coopérative. Pour autant, ce système de production doit être raisonné au cas par cas et l’agriculteur doit adapter les techniques à ses parcelles. « À partir de photos satellites ou de sondes par exemple, nous pouvons bénéficier d’indicateurs précieux qui vont nous permettre de moduler notre intervention en fonction des besoins », explique-t-il.
Essentiel pour les cultures, le recours à ces techniques de l’agroécologie s’étend à l’ensemble de l’exploitation agricole. C’est notamment le cas pour l’entretien des haies de bocage ou des zones humides. Pour les premières, comme pour les petites parcelles de bois, leur valorisation permet de produire des plaquettes de bois qui sont revendues à la coopérative Argoat Bois Énergie.
Si de nombreuses solutions existent, notamment par l’association d’espèces, le recours aux produits phytosanitaires demeure toutefois indispensable. « Mais à chaque fois, je regarde si des solutions alternatives existes », assure-t-il.
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